The use of antimicrobial agents in aquaculture can lead to both direct and indirect effects, as a result of the response of an organism to the presence of the agent. These effects can be considered in terms of the risks associated with toxicity linked to residues in human food, the development of resistance following antimicrobial therapy or the potential for environmental consequences. There is a current lack of data concerning the conditions required for selection of resistance and the movement of bacteria capable of transferring resistance between specific ecosystem compartments. The contribution of the aquatic-based use of antimicrobial agents and the corresponding non-human use of antimicrobials are compared to use in humans. The quantities of antimicrobial agents used in the agri-food sector and human medicine are not known exactly and there are problems with data standardization and validation. Some risk reduction and control measures are outlined based on the responsible use of antimicrobial agents. It is concluded that the main factors leading to the emergence of antimicrobial resistance relate to the adaptive ability of bacteria, compounded by the use and misuse of antimicrobial agents. The contribution of aquaculture to the global problem of resistance is suggested as minimal.

L'utilisation d'agents antimicrobiens en aquaculture peut mener à des effets directs et indirects, comme résultat de la réponse d'un organisme à la présence de l'agent. Ces effets peuvent être considérés en termes de risques associés à la toxicité liée aux résidus dans les aliments pour l'homme, au développement de résistance suite à une thérapie antimicrobienne ou aux conséquences environnementales potentielles. Il existe un manque actuel de données concernant les conditions nécessaires à la sélection de la résistance et au mouvement des bactéries capables de transférer la résistance entre les compartiments spécifiques des écosystèmes. La contribution de l'utilisation aquacole d'agents antimicrobiens et l'utilisation correspondante d'antimicrobiens en dehors de l'homme sont comparés à l'utilisation humaine. Les quantités d'agents antimicrobiens utilisés dans le secteur agroalimentaire et celui de la médecine humaine ne sont pas connues avec exactitude et il y a des problèmes quant à la standardisation et la validation des données. Quelques mesures de réduction et de contrôle des risques sont soulignées, basées sur une utilisation responsable d'agents antimicrobiens. Il est conclu que les principaux facteurs menant à l'apparition de résistance antimicrobienne sont liés à la capacité adaptative des bactéries, aggravée par l'utilisation et le mauvais usage d'agents antimicrobiens. La contribution de l'aquaculture au problème global de la résistance est suggéré comme étant minime.