Fait partie de [OMA17]

1991 - 177 p.

L'élevage du lapin en Tunisie peut contribuer à résoudre le problème de déficit en viande du pays

Bergaoui R.

La Tunisie est déficitaire en viande. L'élevage du lapin a été marginalisé. La production est actuellement estimée à 50 tonnes provenant du secteur traditionnel et 100 t des élevages industriels. On estime la consommation potentielle à 20.000 tonnes de viande dont la moitié provenant du secteur fermier. L'élevage traditionnel souffre de performances très faibles accompagnées de mortalités très élevées. Des actions doivent être prises pour améliorer ces deux facteurs en agissant à la fois sur l'animal et son environnement. L'élevage industriel est basé sur le profit. Sa survie dépend de ses performances technico-économiques. Celles-ci sont tributaires de la qualité des intrants, du bâtiment et de la technicité de l'éleveur. Le développement de l'élevage du lapin dépend de ses aptitudes à s'adapter aux contraintes nationales et à s'intégrer dans l'agriculture du pays. Il nécessite l'existence d'une volonté nationale, la coordination de toutes les actions menées par les différents partenaires et l'organisation du secteur. Moyennant la stimulation de la consommation par les mass média, le lapin sera appelé à se développer rapidement et pourra contribuer à résoudre le déficit en viande du pays, la création d'emplois et l'épargne de devises.

Mots-clés    

ELEVAGE, LAPIN, TUNISIE, VIANDE

Citer cet article    

Bergaoui R. L'élevage du lapin en Tunisie peut contribuer à résoudre le problème de déficit en viande du pays. In : Rouvier R. (ed.), Baselga M. (ed.). Rabbit production and genetics in the Mediterranean area . Zaragoza : CIHEAM, 1991. p. 23-32. (Options Méditerranéennes : Série A. Séminaires Méditerranéens; n. 17). Rabbit production and genetics in the Mediterranean area, 3-7 sep 1990, Zagazig (Egypt). http://om.ciheam.org/om/pdf/a17/92605158.pdf