Grazing has become an effective and accepted tool for managing open areas for different uses other than meat production, such as minimizing fire risk and increasing species diversity. Although woodlands in Israel are utilized for cattle grazing, the effect of grazing on woody vegetation has not been assessed quantitatively. The aim of this study was to characterize the effect of biotic and management factors, especially animal density, on the structure, composition and regeneration of woody vegetation. The study was conducted in the Western Galilee of Israel. A woodland plot of 211 ha was divided into four subplots, with two replications of two grazing intensities. Changes in the woody vegetation were monitored in 56 transects of 20 m length each, sampled at the onset of the study and after four annual grazing cycles. Woody plants up to height 2.1 meter growing along each transect were documented. From these records we derived indices to characterizing vegetation structure, woody biomass removal, species richness and woodland regeneration. It is shown that the extent of grazing effect depends mainly on cattle density, as well as on the type and state of the vegetation. The woody vegetation cover was reduced under the two grazing intensities, but grazing did not affect species richness and sapling abundance. Therefore, it was concluded that the use of cattle is an important tool for sustainable management of Mediterranean woodlands.

Le broutage est devenu un outil efficace et accepté pour la gestion de zones ouvertes pour différents usages autres que la production de viande, tels que la minimisation du risque d'incendie et l'augmentation de la diversité d'espèces. Bien que les zones boisées en Israël soient utilisées comme pacage pour le bétail, l'effet de brouter la végétation ligneuse n'a pas été évalué quantitativement. Le but de cette étude était de caractériser l'effet de facteurs biotiques et de gestion, en particulier la densité animale, sur la structure, composition et régénération de la végétation ligneuse. L'étude était menée dans l'ouest de la Galilée en Israël. Une parcelle boisée de 211 ha a été divisée en quatre sous-parcelles, avec deux répétitions de deux intensités de broutage. Les modifications de la végétation ligneuse ont été suivies dans 56 transects de 20 m de longueur chacun, échantillonnés au début de l'étude et après quatre cycles annuels de broutage. Les plantes ligneuses jusqu'à une hauteur de 2,1 mètres poussant le long de chaque transect ont été documentées. À partir de ces données, on a dérivé des indices pour caractériser la structure de végétation, le prélèvement de biomasse ligneuse, la richesse en espèces et la régénération des zones boisées. Il a été montré que l'ampleur de l'effet de broutage dépend principalement de la densité de bétail, ainsi que du type et de l'état de la végétation. La couverture de végétation ligneuse était réduite sous les deux intensités de broutage, mais le broutage n'a pas affecté la richesse en espèces et l'abondance en jeunes arbres. Toutefois, il a été conclu que l'utilisation de bétail est un outil important pour une gestion durable des zones boisées méditerranéennes.