Since the PDES (Water Master Plan of the South) in 1979 in Tunisia, the irrigation scheme has been subject to several works, to cope with the oasis expansion. The rehabilitation works aimed to overcome water losses within the distribution network. The most works were those undertaken within the framework of APIOS project (Project of irrigated area improvement in Southern Tunisia oases). Nevertheless, a continuous decrease in fossil underground water resources and their quality deterioration under intensive pumping threaten the weak ecological equilibrium of those regions. On the other hand, surface irrigation remains the main irrigation method widely used within parcels. Research review showed that farmers are still practicing over-irrigation, high amounts of water are applied and lost over the root zone, also through earth ditches. Risks of shallow water table rise and soil salinization become permanent. Under such conditions of water management, the sustainability of these ecosystems is definitely compromised. In this regard, the improvement of water distribution efficiency has to be followed by a complementary research work, aiming to enhance irrigation efficiency within farmer's parcels. The introduction of different improved surface irrigation methods should be implemented. Their adaptation to irrigation technical conditions that prevail within the oasis (water quality, water flows and available charge) has to be validated. This couldn't be reliable without further involvement of farmers and their commitment to modernize irrigation practices but they are still reluctant despite the government subsidies and encouragements for water-saving equipments within parcels.

Depuis le lancement du PDES (Plan directeur de l'eau du Sud) en 1979 en Tunisie, les travaux de réhabilitation entrepris dans les périmètres irrigués du sud du pays pour faire face à l'expansion des oasis n'ont pas suffit à enrayer la réduction continue des ressources en eau souterraine fossile et la détérioration de leur qualité par des pompages intensifs. Par ailleurs, l'irrigation de surface demeure la principale méthode d'irrigation, largement répandue dans les parcelles. Les résultats des recherches entreprises ont montré que les exploitants pratiquent encore une irrigation excédentaire et que de grandes quantités d'eau sont apportées et perdues dans la rhizosphère, à travers les fossés. La remontée de la nappe superficielle et la salinisation du sol deviennent un risque permanent. Dans ces conditions de gestion de l'eau, la durabilité de ces écosystèmes est compromise. Parallèlement, l'amélioration de l'efficience de la distribution de l'eau doit être soutenue par une recherché visant à accroitre l'efficience de l'irrigation à l'échelle de la parcelle. Il serait nécessaire d'introduire différents équipements pour améliorer l'irrigation de surface. L'adaptation aux conditions techniques de l'irrigation qui prédominent dans les oasis (qualité de l'eau, flux de l'eau et charge disponible) doit être validée. Pour atteindre un tel but, il faudrait promouvoir la participation des exploitants et leur engagement dans la modernisation des pratiques d'irrigation. En effet, les exploitants sont encore réticents, malgré les subventions du gouvernement et les mesures d'incitation pour l'acquisition d'équipements permettant des économies d'eau à l'échelle de la parcelle.