Pastoralism is a traditional land use in the Mediterranean region lasting for several thousands of years, where vegetation and animal communities are adapted to deal with summer drought periods and grazing pressure. There is a difference between the two shores of the Mediterranean in terms of pastoralism, it is more a mode of subsistence in the South, whereas in the North is a complementary activity each time less profitable. In addition, there is a clear North-South climatic gradient that determines rangelands productivity, carrying capacity, sustainable management and resilience. The environmental and socio-economical differences among the Northern and the Southern shores of the basin determine separated trends in both shores, leading to different management and future perspectives of rangelands. In addition to climate, differences in demographic pressure and socio-economical context influence rangeland status across the Mediterranean basin. Abandonment of grazing activities in North Mediterranean region vs. grazing intensification or even sedentarization in South Mediterranean region are the main socio-economical drivers, with important consequences on rangeland conservation. Despite regional differences, global warming affects the Mediterranean rangelands as a whole, increasing the shortage of water availability and the summer stress. These common perspective should promote that northern and southern rangeland managers and researchers learn from each other to deal with rangeland conservation, management and restoration. The latest research address pastoral production systems as a whole, and considers pastoral improvement techniques as a component in a holistic approach.

Le pastoralisme est une forme d´utilisation traditionnelle des terres dans la région méditerranéenne depuis plusieurs milliers d'années, où la végétation et les communautés animales sont adaptées pour faire face aux périodes de sécheresse estivale et à la pression du pâturage. Il existe une différence entre les deux rives de la Méditerranée en termes de pastoralisme : il s'agit davantage d'un mode de subsistance au Sud, alors qu'au Nord c'est une activité complémentaire chaque fois moins rentable. En outre, il existe un gradient climatique Nord-Sud très net qui détermine la productivité, la capacité de charge, la gestion durable et la résilience des parcours. Les différences environnementales et socio-économiques entre les rives nord et sud du bassin déterminent des tendances distinctes sur les deux rives, ce qui entraîne une gestion différente et des perspectives d'avenir différentes pour les parcours. Outre le climat, les différences de pression démographique et de contexte socioéconomique influencent l'état des parcours dans le bassin méditerranéen. L'abandon des activités de pâturage dans la région nord-méditerranéenne et, au contraite, l'intensification du pâturage ou même la sédentarisation dans la région sud-méditerranéenne sont les principaux facteurs socio-économiques, avec des conséquences importantes sur la conservation des parcours. Malgré les différences régionales, le réchauffement climatique affecte les parcours méditerranéens dans leur ensemble, en augmentant la pénurie d'eau disponible et le stress estival. Ces perspectives communes devraient inciter les gestionnaires et les chercheurs du nord et du sud à apprendre les uns des autres en matière de conservation, de gestion et de restauration des terres de parcours. Les dernières recherches abordent les systèmes de production pastorale dans leur ensemble et considèrent les techniques d'amélioration pastorale comme une composante d'une approche holistique.