This study aims to characterize the goat farming in steppe zone at M’sila region (Algeria) and to identify its main constraints. In Algeria, goats are distributed mainly in the mountains, the steppe and Saharan areas. The goat population in this agro-pastoral region is about 140000 goats of which 90000 females. A survey of 64 breeders confirmed extensive and mixed management with sheep. The price of goat meat has been in line with sheep’s meat, which remains the most consumed meat in the study area. The market demand for goat meat is accentuated especially during the aid Al-Adha and Ramadhan as well as for the farmers’ fresh money requirements. Goats are sold around 30000 Algerian dinars depending on age and weight. Otherwise, the price of goat milk, which is gaining interest, has tripled. Despite the attractive price of the goat milk, 67% of the breeders prefer it for to self-consumption. These farms are almost exclusively conducted by men (97%) of over 55 years old. Better organization of the goat sector could make it more profitable and play an important role in rural development.

Cette étude a pour objectif de caractériser l’élevage caprin en zone steppique dans la région de M’sila et d’identifier ses principales contraintes. En Algérie, le cheptel caprin est réparti essentiellement dans les montagnes, les zones steppiques et les zones sahariennes. L’effectif caprin dans cette région agropastorale est d’environ 140000 têtes dont 90000 chèvres. Une enquête auprès de 64 éleveurs a confirmé la conduite en extensif et mixte avec les ovins. Le prix de la viande caprine s’est aligné avec celui de l’ovin qui reste la viande la plus consommée dans la région d’étude. La demande du marché en viande caprine s’accentue notamment lors de périodes de fêtes de l’aïd Al-adha et du ramadhan ainsi que lors de besoins en argent frais des éleveurs. Les chevreaux sont vendus environ 30000 dinars Algérien, selon leur âge et leur poids. Par ailleurs, le lait de chèvre connaît un regain d’intérêt et son prix a triplé. En dépit du prix attractif du lait de chèvre, 67 % des éleveurs enquêtés le destinent en priorité à l’autoconsommation. Ces élevages sont quasi exclusivement conduits par des hommes (97%) âgés de plus de 55 ans. Une meilleure organisation de la filière caprine pourrait la rendre plus rentable et jouer un rôle important dans le développement rural.