The transhumant livestock system, which involves sheep and goats, is common in many countries of the Mediterranean basin. In Greece, transhumance uses the semi-natural vegetation of intermediate and high elevation grasslands for 5-6 months imposing variable pressures on the native vegetation. This paper investigated the impact of long term grazing of transhumant sheep and goats flocks on the diversity and land reclamation of two mountainous grasslands of Northern Greece. The experiment involved two high elevation Mediterranean grasslands of Northern Greece (Smolikas and Vermion mountains) located approximately 120 km apart. Measurements were carried out in the above areas in the middle of June 2012 including vegetation cover, while composition and the richness of the species were calculated. Thereafter, the index of similarity and plant species diversity and evenness were estimated. The results revealed no differences between the two grasslands regarding the (a) composition of species, (b) diversity of plant species, and (c) species richness. The percentage of vegetation cover was similar in the two grasslands, while the similarity index was small.

Le système d’élevage transhumant, qui associe des moutons et des chèvres, est courant dans de nombreux pays du bassin méditerranéen. En Grèce, la transhumance utilise la végétation semi-naturelle des prairies d’altitudes intermédiaires et élevées pendant 5-6 mois, imposant des pressions de pâturage variables sur la végétation indigène. Nous avons étudié l’impact à long terme du pâturage de troupeaux de moutons et de chèvres transhumants, sur la diversité et la remise en état des terres de deux prairies montagneuses du Nord de la Grèce. L’expérience comportait deux prairies méditerranéennes de haute altitude de la Grèce du Nord (montagnes de Smolikas et Vermion) situées à environ 120 km de distance. Les mesures ont été réalisées dans ces domaines au milieu de Juin. La couverture de la végétation a été mesurée, tandis que la composition et la richesse en espèces ont été calculées. Par la suite, l’indice de similarité et la diversité des espèces végétales et la régularité ont été estimées. Les résultats n’ont révélé aucune différence entre les deux prairies quant à (a) la composition des espèces, (b) la diversité des espèces végétales, et (c) la richesse en espèces. Le pourcentage de couverture de la végétation était similaire dans les deux prairies, tandis que l’indice de similarité était faible.