Over the past decades, different alpine farming systems have been adopted in order to use and valorise the available alpine pastures: in traditional systems cows were typically sheltered and milked in the barn (TP), but to reduce cost, on many alpine farms dairy cattle remain outdoors during the entire summer period and are milked on pasture in a mobile milking parlour (EP). The findings reported here are based on a study which aimed at comparing cows kept under these two conditions. Heart rate, milking characteristics and daily activities were recorded from five Aosta Red Pied primiparous cows under TP-management and eight under EP-management. Data were collected also before the alpine transhumance in order to assess the ability of the animals to adapt. As soon as the EP-cows had free access to the pasture, they had a longer eating time compared with TP-cows (treatment × time; P<0.01). Average heart rate was higher in EP-cows compared with TP-cows especially in the idling phase (72.3 vs 67.0 beats/min; P<0.05). In conclusion, these results suggest that, although average milk yield remained unaffected, EP-cows spent more time for feed intake, but probably also consumed more energy, as is indicated by the higher heart rate.

Au cours des dernières décennies, différents systèmes de gestion des alpages ont été adoptés afin d’utiliser et de valoriser les ressources fourragères de haute montagne : dans les conditions traditionnelles, les vaches sont abritées et traites à l’étable (TP), mais pour réduire les coûts, dans de nombreux alpages, les vaches laitières restent à l’extérieur durant la période estivale et elles sont traites à l’aide d’un chariot de traite mobile (EP). Les résultats présentés ici sont basés sur une étude qui visait à comparer les vaches gardées dans ces deux conditions. La fréquence cardiaque, les caractéristiques de traite et l’activité journalière ont été enregistrées sur cinq primipares de race Pie Rouge Valdôtaine (gestion TP) et sur huit primipares en gestion EP. Les données ont été recueillies aussi avant la montée en alpage afin d’estimer la capacité d’adaptation des animaux. Dès que les vaches EP avaient libre accès à la pâture, elles ont eu un temps d’ingestion supérieur par rapport aux vaches TP (traitement×temps; p<0,01). La fréquence cardiaque moyenne était plus élevée chez les vaches EP par rapport aux vaches TP en particulier dans la phase de repos (72,3 vs 67,0 battements/min; p<0,05). Ces résultats suggèrent que, bien que la production de lait moyenne soit demeurée inchangée, les vaches EP pâturait plus longtemps, mais consommaient aussi probablement plus d’énergie, comme l’indique la fréquence cardiaque plus élevée.