Dans une comparaison de races pures et de croisement, une simple estimation des valeurs zootechniques n'est pas suffisante. Nous proposons une démarche basée sur deux approches. (1) Le modèle de décomposition des effets génétiques de DICKERSON (effets additifs et d'hétérosis, directs, maternels ou grand-maternels) peut être utilisé pour analyser des expériences de croisement, certains types d'expériences de croisement et certains types d'expériences de transfert d'embryons. Pour comprendre le déterminisme génétique et physiologique de la taille de la portée chez le lapin, il peut être utilisé un certain nombre de mesures réalisées au cours de la gestation. Nous décrivons ces caractères et la façon de les mesurer. (2) Un certain nombre de techniques expérimentales permettent d'intervenir à différentes étapes de la gestation et de dissocier les génotypes du père, de la mère et de l'embryon. Certaines sont dès maintenant utilisables pour des études génétiques, d'autres doivent auparavant être améliorées. Nous passons en revue les plus courantes et les plus prometteuses (laparoscopie, congélation et transfert d'embryons, insémination artificielle, fécondation in vitro...).