Agri-environmental measures (AEM) are increasingly seen as essential tools for land conservation and management. Typically, Rural Development Programmes (RDP) are implemented on a farm level while most of the biophysical processes in agriculture occur on a larger scale. In 2011, Marche Re gion RDP 2007- 2013 enabled Agri-Environmental Agreements (AEA) for biodiversity conservation. An AEA is defined as an agreement between public and private stakeholders (SHs) of a limited territory in order to improve its environmental conditions. We did a stakeholder analysis (SA) in a case study of AEA launched on a Natura 2000 site. We analysed the results in the light of a well-experienced conceptual diagnostic framework and its variables. The AEMs were first defined between regional services and some experts which also included a researcher who made experimentations with farmers in the area. After defining the AEMs, farmers were encouraged to get involved in meetings only to choose which of the proposed AEMs could be adopted in their AEA. SA results showed that the lack of involvement of the farmers after the defining of AEMs, limited the local knowledge inclusion which was only partially compensated by experts who participated. Moreover, involvement of other SHs also turned out to be indispensable since the first steps to take into account bureaucratic issues that could slow down the process of implementation. Based on AEA analysis, we propose guidelines for defining AEMs in order to guarantee a landscape approach to better address the conservation issues regarding semi-natural grasslands.

Les mesures agro-environnementales (MAE) des Programmes de Développement Rural (PDR) sont considérées de plus en plus comme des instruments essentiels pour la conservation et la gestion du territoire. Dans la plupart des cas les PDR sont mis en oeuvre à l’échelle de la ferme alors que la plupart des phénomènes biophysiques qui interviennent dans l’agriculture le font à une échelle plus vaste. En 2011 le PDR 2000-2013 de l’Administration Régionale des Marches a mis en oeuvre des Accords Agro-environnementaux (AAE) pour la conservation de la biodiversité. Un AAE est défini comme un accord entre « stakeholders » (SHs) publics et privés d’un territoire limité afin d’améliorer ses caractéristiques environnementales. Nous avons conduit une « Stakeholder Analysis » (SA) dans une zone Natura 200 où un AAE a été mis en oeuvre. Nous avons analysé les résultats sur la base d’un cadre de diagnostic et de ses variables. Les mesures agro-environnementales ont d’abord été définies par les services régionaux et quelques experts parmi lesquels un chercheur qui avait fait des recherches dans la même zone. Après avoir défini les MAEs, les agriculteurs ont été invités à participer à des rencontres pour choisir les MAEs à adopter dans l’AAE. Les résultats de la SA ont montré que le manque d’intérêt de la part des agriculteurs dans les premières phases de définition des MAEs a limité l’inclusion des connaissances locales, ce qui a été en partie comblé par la participation des experts intéressés. En outre, l’implication d’autres SHs s’est très vite révélée indispensable pour les questions bureaucratiques qui pourraient ralentir le processus de mise en oeuvre. Sur la base de l’analyse de l’AAE nous proposons des lignes directrices pour la définition des MAEs garantissant une approche territoriale pouvant traiter les questions liées à la conservation de prairies semi-naturelles.