The Mediterranean zone is frequently prone to extended periods of drought, especially during the summer. Thus, water is a restrictive factor that affects the growth and the productivity of Mediterranean grass species. The aim of this study was to investigate the water relations of two perennial grasses, Phalaris aquatica and Dactylis glomerata, which are common in Mediterranean grasslands. The experiment was conducted during the growing season in a low elevation grassland in Northern Greece. The midday leaf water potential (Ψ) was measured while the leaf Relative Water Content (RWC) and the Relative Drought Index (RDI) were estimated. Different responses under water deficit conditions were evident between the two species. P. aquatica presented higher drought tolerance and completed its biological cycle later than D. glomerata under water deficit conditions. In the last phenological stages, P. aquatica exhibited higher values of Ψ and RWC but lower values of RDI in relation to D. glomerata. As it was expected, the two species presented different critical threshold points. Our results showed that, P. aquatica is more adapted to arid or semi-arid conditions of the low elevation Mediterranean grasslands. P. aquatica seems to display mechanisms that enable continue growth and giving high forage production under xeric conditions.

La zone méditerranéenne est fréquemment sujette à des périodes étendues de sécheresse, en particulier au cours de l’été. Ainsi, l’eau est un facteur restrictif de la croissance et de la productivité des espèces de graminées méditerranéennes. L’objectif était d’étudier les relations hydriques de deux graminées pérennes, Phalaris aquatica et Dactylis glomerata, très communes des prairies méditerranéennes. L’expérimentation a été réalisée au cours de la saison de croissance dans une prairie de plaine au nord de la Grèce. Le potentiel hydrique des feuilles (Ψ) a été mesuré à midi, la teneur en eau relative des feuilles (RWC) et l’indicateur relatif de sécheresse (RDI) ont été estimés. Des réponses différentes ont été mises en évidence entre les deux espèces sous des conditions de déficit hydrique. La tolérance à la sécheresse de P. aquatica a été meilleure que celle de D. glomerata. À la fin de la période de croissance, P. aquatica a présenté des valeurs Ψ et RWC plus élevées, mais les valeurs RDI étaient plus basses par rapport à celles de D. glomerata. Simultanément, comme attendu, les deux espèces ont présenté différents seuils de réponse. Il semble que l’espèce P. aquatica est plus adaptée aux conditions arides ou semi-arides des prairies méditerranéennes de plaine. Probablement, P. aquatica développe des mécanismes qui permettent son développement constant et une production de fourrage accrue en conditions de déficit hydrique.