Genetic diversity for the alleles of gliadin-coding loci was studied within 563 durum wheat cultivars from 42 countries and in 98 Bulgarian durum wheat landraces. In total 116 alleles for 4 gliadin-coding loci were identified. The highest genetic diversity was revealed for durum wheat cultivars having origin from Middle East, Trans Caucasia, the Pyrenean Peninsula, and the Balkans countries. Ward’s clustering analysis based on gliadin-calculated Euclidian distances among cultivars from different countries divided the collection on three separate groups. The groups significantly differed in the gliadin alleles frequencies. Two groups were proposed be formed by ancient genetic branches of durum wheat. A “Southern” branch included mostly durum wheats from the Mediterranean region, the Middle East, and Transcaucasia. A “Northern” branch included Russian and Ukrainian cultivars as well as cultivars bred on their basis in North America, China and some other countries. An additional group included durum wheat cultivars that had been bred in several past decades on the basis of the material of the International Agricultural Research Institutes, viz.,CIMMYT and ICARDA. This group displayed low genetic diversity. The results made it possible to emphasize the factors forming present global durum wheat genetic diversity: climatic conditions and historical factors in the areas of cultivation on one hand and an international breeding trend on the other hand.

La diversité génétique des allèles des loci codant pour la gliadine a été étudiée chez 563 cultivars de blé dur provenant de 42 pays et 98 variétés locales bulgares de blé dur. Au total, 116 allèles pour 4 loci codant pour la gliadine ont été identifiés. Les cultivars de blé dur originaires du Moyen-Orient, de la Transcaucasie, de la péninsule des Pyrénées et des Balkans ont montré la diversité génétique la plus importante. L’analyse de regroupement selon la méthode de Ward, basée sur les distances euclidiennes calculées pour les gliadines au niveau des cultivars de différents pays, a permis de répartir la collection en trois groupes distincts. Les groupes différaient significativement pour la fréquence des allèles de la gliadine. On a avancé l’hypothèse que deux groupes étaient formés par les anciennes branches génétiques du blé dur. Une branche du “Sud” incluait la plupart des blés durs de la région méditerranéenne, du Moyen-Orient, et de la Transcaucasie. Une branche du “Nord” incluait des cultivaras russes et ukrainiens ainsi que des cultivars sélectionnés sur leur base en Amérique du Nord, en Chine et dans d’autres pays. Un groupe supplémentaire incluait des cultivars de blé dur qui ont été sélectionnés au cours de plusieurs décennies, en s’appuyant sur le matériel des Instituts internationaux de recherche agricole CIMMYT et ICARDA. Ce dernier groupe se caractérisait par une faible diversité génétique. Les résultats ont permis de faire ressortir les déterminants de la diversité génétique actuelle du blé dur à l’échelle mondiale : des conditions climatiques et des facteurs historiques dans les zones de culture, d’une part, et une tendance à la sélection internationale, d’autre part.