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L'intervention de l'Etat dans l'agriculture en Algérie : constat et propositions pour un débat
L'intervention de l'Etat dans l'agriculture se fait au cours de ces dernières années dans le cadre de mouvements politiques et sociaux nouveaux et dans le cadre d'une politique d'ajustement structurel d'abord autonome, puis négociée avec le Fonds Monétaire International. La diminution de la croissance des dépenses publiques, dans le cadre de la politique d'ajustement structurel, se traduit pour l'agriculture par une diminution absolue, en termes constants, des investissements. Cette diminution n'a pas été compensée par la fiscalisation des agriculteurs dont la situation économique est suffisamment prospère pour participer aux recettes de l'Etat, ni par l'amélioration du système fiscal général qui reste très défaillant. En matière foncière, l'Etat privatise l'usage des terres agricoles dont il a la propriété et envisage de les vendre. En matière d'orientation des productions, il laisse désormais le marché fournir aux producteurs les signaux nécessaires, sauf encore pour les blés. L'Etat continue cependant d'assumer le rôle traditionnel d'appui à l'agriculture par ses politiques financière (subventions à certains investissements des agriculteurs), douanière, organisationnelle (professions, marchés).
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Mots-clés
AIDE A L'AGRICULTURE, ALGERIE, INTERVENTION DE L'ETAT, INVESTISSEMENT PUBLIC, POLITIQUE AGRICOLE, POLITIQUE FONCIERECiter cet article
Bedrani S. L'intervention de l'Etat dans l'agriculture en Algérie : constat et propositions pour un débat. In : Allaya M. (ed.). Les agricultures maghrébines à l'aube de l'an 2000. Montpellier : CIHEAM, 1995. p. 83-99. (Options Méditerranéennes : Série B. Etudes et Recherches; n. 14). http://om.ciheam.org/om/pdf/b14/CI960044.pdf