Malgré le nombre réduit de zones cultivées récemment abandonnées en Grande-Bretagne, la recherche s'est attachée à l'étude des conséquences écologiques de l'abandon dans les régions de montagne et les zones ne devant pas être cultivées (set-aside schemes). L'abandon des pâturages de montagne débouche sur une modification spectaculaire de la composition botanique de la végétation. Ces changements dépendent de plusieurs facteurs interagissants, parmi lesquels l'éloignement des bordures et des haies et leur composition végétale, les nutriments et autres éléments du terrain, les processus de désagrégation et autres facteurs externes qui se manifestent après l'abandon, et la composition de la végétation pionnière. Les implications des systèmes qui laissent de côté des terres cultivables, diffèrent selon la région et le type d'exploitation agricole. Par exemple, dans les plaines cultivables, l'envahissement par la biote provient le plus souvent des haies et bordures. Par contre, dans les montagnes, où la végétation n'a pas été aussi fortement transformée, ces processus sont moins spectaculaires, et le rythme de changement peut être plus faible.