The water relations and the ecophysiological mechanisms of the herbaceous understory vegetation were studied in a Robinia pseudocacia L. (Black locust) silvopastoral system under moderate grazing. The research was conducted at Scholari village, Thessaloniki, north Greece. The experimental area was separated into six plots, which were fenced in order to exclude the uncontrolled grazing. Three of them were randomly assigned to be grazed (0.9 sheep/ha/year) while the other three remained ungrazed. In all plots black locust was planted. Half of every plot was ploughed and seeded with Dactylis glomerata L. cv Palestina while the other half remained with the natural herbaceous vegetation. The water potential and relative water content of Dactylis glomerata and of the dominant native grass Poa bulbosa L. were measured. The results have shown that there was no significant difference in water balance of Dactylis glomerata and Poa bulbosa due to grazing. Dactylis glomerata seems to have the ability of controlling its internal water balance by using the physiological mechanism of hydraulic resistance while Poa bulbosa controls it by osmotic adjustments.

L'objectif de cette recherche, conduite au village de Scholari de Salonique au nord de la Grèce, est d'étudier les relations entre l'eau et les mécanismes écophysiologiques de la végétation du sous-étage herbacé dans un système sylvopastoral de Robinia pseudocacia L. sous pâturage modéré. La surface expérimentale a été divisée en six parcelles clôturées afin d'exclure le pâturage non contrôlé. Trois d'entre elles ont été aléatoirement assignées pour être pâturées tandis que les autres trois restaient non pâturées. Dans toutes les parcelles de terrain Robinia pseudocacia a été plantée. La moitié de chaque parcelle de terrain a été labourée et semée avec Dactylis glomerata L. cv Palestina tandis que l'autre moitié demeurait avec la végétation herbacée naturelle. Le potentiel hydrique et la teneur en eau relative de Dactylis glomerata et Poa bulbosa L. ont été mesurés. Les résultats ont prouvé qu'il n'y a aucune différence significative dans le bilan hydrique entre le Dactylis glomerata et le Poa bulbosa due au pâturage. Le Dactylis glomerata semble avoir la capacité de réguler la contrainte hydrique en employant le mécanisme physiologique de la résistance hydraulique tandis que le Poa bulbosa la maîtrise par des ajustements osmotiques.