L’auteur propose le concept de jardin méditerranéen pour assurer la préservation d’un patrimoine naturel, culturel, biologique et spirituel au Liban. En effet, la préservation de la biodiversité locale est un engagement important pour la pérennité de la mémoire collective des communautés locales, de leurs traditions et de leur culture. Deux scénarios prospectifs sont proposés. La biodiversité comprend des paysages naturels authentiques et des paysages typiques forgés par l’activité agricole de l’homme. Cette biodiversité est menacée par l’exploitation touristique mal gérée et par une urbanisation croissante anarchique. Après quelques recommandations et propositions d’une alternative durable pour la gestion des ressources naturelles l’auteur conclut par l’idée positive qu’un tourisme réfléchi et responsable a une chance de devenir actuellement le porte-parole de la protection de la biodiversité et de la richesse culturelle, d’autant plus qu’il demeure une activité économiquement rentable pour le monde rural.