Plant-animal interactions are critical components of many ecological processes in grazed ecosystems, (seed dispersal, enhancement and maintaining biodiversity, restoration...). Therefore, the determination of interactions between forage resource characteristics and animal characteristics is of high importance to understand the principles that govern diet and habitat selection, and finally to extract guidelines for the sustainable management of natural resources. Rumen microbiology made a significant contribution to the understanding of ruminant nutrition. Further progress in research has been limited by the incomplete analysis of rumen microbiota (bacteria, protozoa, fungi). Most of bacteria are at present unknown due to the difficulty in isolation and cultivation. Recent advances in molecular biology techniques allow analysis of these bacteria without cultivation. Interesting studies on the interaction reproduction nutrition were presented in this seminar. It is clear that an appropriate feeding of ewes over only few days within the mating period would be enough to increase the ovulate rate, thus the reproductive performance. Briefly talks and posters presented in the third session of this seminar revealed that qualitative, quantitative and chronological manipulation of feeding is a promising way to improve livestock performances. The main conclusions are summarised in the synthesis below.

Les interactions entre plantes et animaux sont des composantes essentielles de nombreux processus écologiques des écosystèmes pâturés (dispersion des semences, l'amélioration et le maintien de la biodiversité,...). Par conséquent, une meilleure connaissance des inter-relations entre les caractéristiques des ressources fourragères et les caractéristiques des animaux est indispensable pour mieux comprendre les principes qui régissent les choix alimentaires et les lieux d'habitat, et en déduire des orientations pour une gestion durable des ressources naturelles. La microbiologie du rumen contribue de façon significative à la compréhension de la nutrition des ruminants. Les progrès de la recherche ont été limitées par l'insuffisance des analyses des micro-organismes du rumen (bactéries, protozoaires, champignons). La plupart des bactéries sont peu connues en raison de la difficulté à les isoler et à les mettre en culture. Des avancées dans les techniques de biologie moléculaire permettent aujourd'hui de les analyser sans culture. D'intéressantes études sur l'interaction entre reproduction et la nutrition ont été présentées dans ce séminaire. Il est certain qu'une alimentation appropriée pendant quelques jours seulement lors de la période d'accouplement est suffisante pour accroître le taux d'ovulation des brebis, et donc leur performance de reproduction. Les communications et posters présentés dans la troisième session de ce séminaire ont montré que les aspects qualitatif, quantitatif et chronologique de l'alimentation sont une voie prometteuse pour améliorer les performances de l'élevage. Les principales conclusions de ces études sont résumées dans cette synthèse.