The objective of this study was to evaluate the effects of dietary energy content on milk urea concentration in mid and late lactating Sarda ewes, kept in metabolic crates. Forty ewes were blocked in 8 homogeneous groups, of 5 animals each, and fed with 8 pelleted diets spanning from low (i.e. fibrous diets: 1.2-1.4 Mcal of NEL) to high (high-starch diets: 1.7-1.9 Mcal of NEL) energy contents and with fairly similar crude protein (CP) concentration (18.4% DM on average). Based on their main ingredient, diets were denominated: corn meal (CM), wheat middlings (WM), corn flakes (CF), barley meal (BM), corn cobs (CC), beet pulp (BP), alfalfa (AA) and soybean hulls (SH). In both mid- and late-lactating sheep, milk urea concentration was affected by diet with the highest values in AA fed ewes. A negative linear relationship was found between dietary energy (NEL, Mcal/kg DM) and milk urea (MUC, mg/100 ml) concentrations (MUC = 127.86 - 51.46 × NEL; R2 = 0.88, RMSE = 3.95, P < 0.001). The soluble protein fractions B1 and, to a lesser extent, A were able to contribute in explaining MUC variations. The ratio CP/NEL (g/Mcal) was also strictly related to MUC (MUC = -14.68 + 0.51 × × CP/NEL; R2 = 0.86, RMSE = 4.29, P < 0.001). This research suggests that dietary energy content can play a key role in modulating the relationship between CP or its fractions and milk urea in dairy sheep.

L'objectif de cette étude est d'évaluer les effets du niveau d'énergie sur la concentration d'urée dans le lait de brebis de race Sarde à l'auge en milieu et en fin de lactation. Quarante brebis réparties en 8 groupes homogènes ont été soumises à 8 régimes sous forme de bouchons. Les régimes étudiés avaient différents niveaux énergétiques (1,2-1,9 Mcal/kg MS de NEL) et des niveaux azotés (MAT) assez similaires (18,4% MS en moyenne). Les régimes sont désignés selon la nature de l'ingrédient de base par : farine de maïs (CM), remoulage du blé (WM), flocons de maïs (CF), farine d'orge (BM), maïs en épis (CC), pulpe de betterave (BP), luzerne (AA) et cosses de soja (SH). La concentration d'urée dans le lait a été affectée par le régime chez les brebis en milieu ou en fin de lactation ; la concentration la plus élevée a été obtenue avec le régime AA. Une relation linéaire négative a été constatée entre la concentration énergétique de la ration (NEL, Mcal/kg MS) et l'urée dans le lait (MUC, mg/100 ml) (MUC = 127,86 - 51,46 × NEL ; R2 = 0,88, RMSE = 3,95, P < 0,001). Les fractions protéiques solubles B1 et à un moindre degré A ont contribué à expliquer les variations de MUC. Le rapport CP/NEL (g/Mcal) a été en relation avec MUC (MUC = -14,68 + 0,51 × CP/NEL ; R2 = 0,86, RMSE = 4,29, P < 0,001). Les résultats suggèrent que la concentration énergétique de la ration joue un rôle clé dans la modulation des relations entre la MAT et ses fractions et l'urée du lait de la brebis.