In a preliminary experiment, in vitro methane production in rumen fluid from sheep fed old man saltbush (Atriplex nummularia) was approximately four times higher than methane production in rumen fluid from sheep fed straw or a mixed oaten-hay and lupin ration. To understand this result further we tested the hypotheses that in vivo methane production would be higher in sheep fed saltbush compared to sheep fed a traditional forage, and that the increase in methane production would be due to the high level of salt in saltbush. Forty merino wethers (average weight 43 kg) with no previous experience on salty diets were allocated to one of four treatment diets; control pellet of wheaten chaff, barley, oats and lupins (NS), control pellet + 10% salt (MS), control pellet + 20% salt (HS), or saltbush leaves containing approximately 16% salt (SB). The salt in all diets was approximately 2NaCl:1KCl, and sheep had free access to fresh drinking water at all times. Measurements were taken after sheep had been fed the diets for a minimum of two weeks, and included methane production over a 22-hour period, the number of methane-producing archaea in the rumen, and volatile fatty acid production. Sheep fed saltbush produced more methane (l/22h/kg DOMI), had higher numbers of methane-producing archaea and a higher ratio of acetate to propionate in the rumen. There was no difference in these measurements between the NS, MS and HS treatments. We conclude that the reduction in efficiency of rumen fermentation is not related to the salt content of the forage, but may explain why animal production from saltbush pastures is poor.

Dans une expérience préliminaire, nous avons montré que la production in vitro de méthane dans le rumen de moutons ayant consommé l'Atriplex nummularia était approximativement quatre fois plus élevée que celle de moutons ayant consommé de la paille ou une ration mixte de foin d'avoine et de lupin. Nous avons donc supposé que la production in vivo de méthane est plus importante dans le rumen des moutons recevant l'Atriplex que dans celui de moutons alimentés avec un fourrage classique, et que cette augmentation de la production de méthane serait due à une concentration élevée de sel dans l'Atriplex. Quarante moutons ont reçu un des quatre régimes suivants ; le régime témoin (NS), le témoin + 10% de sel (MS), le témoin + 20% de sel (HS), ou l'Atriplex contenant approximativement 16% de sel (SB). Les mesures ont porté sur la production de méthane pendant 22 heures, le nombre d'archaea-méthanogènes dans le rumen, et la production d'acides gras volatils. Les moutons ayant consommé l'Atriplex ont produit plus de méthane (l/22h/kg DOMI), ont eu un nombre plus élevé d'archaea productrices de méthane, et un rapport acétate/propionate plus élevé dans le rumen. Il n'y a eu aucune différence dans ces mesures entre les traitements NS, MS et HS. Nous concluons que la réduction de l'efficacité de la fermentation dans le rumen n'est pas liée à la teneur en sel du fourrage, mais plutôt au fait que l'Atriplex est peu valorisé par les animaux.