Perennial grasslands provide numerous environmental benefits but their response to severe drought and therefore their sustainability in arid and Mediterranean areas have been little studied. Our work aimed to investigate the morpho-physiological traits associated with drought survival for bi-specific mixtures of perennial forage plants, and to test whether growth potential in spring was correlated with the capacity to survive subsequent summer droughts. Five cultivars (two of tall fescue, two of cocksfoot and one of Lucerne) were grown in monoculture and mixtures. Standard leaf functional traits and aerial biomass were assessed under non-limiting water supply in spring. In summer, under continuous severe drought, leaf water status, foliage senescence and plant survival were measured. Senescence of aerial tissues at the end of spring, associated with endogenous summer dormancy were the variables best correlated with drought survival. Specific leaf area under spring irrigation was also correlated with drought survival. These traits associated with dehydration tolerance strategies in pots should be completed with root traits contributing to dehydration delay in the field.

Les enherbements pérennes ont des fonctions environnementales reconnues mais leur réponse à des sécheresses sévères et donc leur durabilité pluri-annuelle dans les zones à climat semi-aride et méditerranéen ont été peu étudiées. Notre objectif était d'étudier les caractères morpho-physiologiques associés à la survie à une sécheresse sévère dans des mélanges bi-spécifiques de plantes fourragères pérennes et de tester si le potentiel de croissance printanier était corrélé à la capacité ultérieure de survie à la sécheresse. Cinq cultivars (deux de fétuque élevée, deux de dactyle et un de luzerne) ont été étudiés en monocultures et en mélanges. Les caractères fonctionnels foliaires standards et la biomasse aérienne ont été mesurés en conditions hydriques non limitantes au printemps. En été, sous sécheresse sévère, la teneur en eau des tissus, la sénescence foliaire et les taux de survie ont été évalués. Le taux de sénescence des tissus aériens en fin de printemps, associé au niveau de dormance estivale endogène ainsi que la surface foliaire spécifique ont été les variables les plus corrélées à la survie au stress hydrique. Ces caractères associés à des stratégies de tolérance à la déshydratation en pots doivent être complétés par l'analyse des caractères racinaires contribuant aux prélèvements hydriques différentiels au champ.