Sown pastures in Mediterranean environments have historically been based on a limited number of annual legume species, the most successful being subterranean clover (Trifolium subterraneum) and barrel medic (Medicago truncatula). Although these species are widely established, there are many situations where they are not suited, due to biological, edaphic or climatic constraints. Over the past 10 years, a broad range of annual pasture legume species have been evaluated with a particular focus on the needs of emerging farming systems. Species such as biserrula (Biserrula pelecinus), gland clover (Trifolium glanduliferum), eastern star clover (Trifolium dasyurum), bladder clover (Trifolium spumosum), French serradella (Ornithopus sativus) and yellow serradella (Ornithopus compressus) have now been commercialized and are being adopted in mixed farming systems of southern Australia. Frequent resowing is a feature of modern pasture systems and this has directed research effort towards the development of cultivars that have a low cost of seed production. We contend that the development of new pasture legumes needs to consider traits that confer ease of domestication, as well as those delivering high productivity and persistence. Important traits include ease of seed harvest, hard seed and hard seed breakdown patterns, maturity and tolerance to pests and disease. Detailed analysis of some of these traits has revealed new opportunities to reduce the cost of pasture establishment such as under-sowing hard-seed of the pasture legume in a preceding grain crop. The hard-seed will not germinate and compete with the grain crop and the pasture will establish in the following season through natural in situ hard-seed breakdown. Other opportunities are identified for weed management. Pasture improvement in the Mediterranean basin may also benefit from a focus on these plant attributes and allow the development of locally adapted cultivars.

Historiquement, les parcours ensemencés dans les environnements méditerranéens ont été surtout basés sur un nombre limité d'espèces de légumineuses fourragères annuelles dont les plus performantes sont le Trèfle Semeur (Trifolium subterraneum) et la Luzerne Tronquée (Medicago truncatula). Malgré le fait que ces espèces soient largement établies, elles restent inadaptées à de nombreuses situations à cause des contraintes climatiques, édaphiques, biologiques ou autres. De plus, les coûts élevés de réensemencement et les nombreux changements dans les systèmes d'exploitation ont créé d'autres limitations pour leur utilisation courante. Dans les 10 dernières années, une grande variété d'espèces de nouvelles légumineuses fourragères a été évaluée tenant compte particulièrement de la demande des systèmes agricoles émergents. Des espèces telles que l'Astragale Double Scie (Biserrula pelecinus), le Trèfle Gland (T. glanduliferum), le Trèfle Étoilé Oriental (T. dasyurum), le Trèfle Écumeux (T. spumosum), la Saradelle Française (Ornithopus sativus), la Saradelle Jaune (O. compressus) sont maintenant commercialisées et depuis peu adoptées dans des systèmes agricoles mixtes d'Australie du Sud. Les ensemencements fréquents sont une particularité des systèmes pastoraux modernes, ce qui a dirigé les efforts de la recherche vers le développement de cultivars à bas prix de production de semences. Nous pouvons affirmer que la sélection de nouvelles légumineuses pastorales doit tenir compte des caractères qui permettent aussi bien une domestication facile qu'une productivité et une persistance optimisées. La facilité de la récolte, la dureté de la semence et son mode de levée, la maturité et enfin la tolérance aux insectes et aux maladies sont des caractéristiques recherchées. Les analyses détaillées de certaines de ces caractéristiques ont révélé de nouvelles opportunités permettant de réduire les coûts d'établissement comme le fait de planter des semences dures de légumineuses dans un précédent cultural de céréales. Ces graines dures ne germeront pas et ne présentent aucune compétition pour la culture de grains et ne s'établiront qu'à la saison suivante suite à une lente rupture de leur dureté in situ. D'autres opportunités ont été identifiées quant à la gestion des mauvaises herbes. L'amélioration des parcours dans le bassin méditerranéen doit porter une grande attention aux attributs de ces plantes permettant ainsi le développement de cultivars adaptés à ces zones.