Fait partie de [OMA125]

2021 - 704 p.

Effect of animal species and supplementary feeding on digestion and energy utilization by sheep and goats grazing arid-area rangelands

Askar A.R., Salama R., El-Shaer H.M., Raef O.

Fifty-two non-productive females, 26 Balady goats and 26 Abu-duleik sheep, were employed in a 2.5-month experiment to study the effects of animal species and supplementation level on intake, digestion and energy utilization. Animals of each species were divided into two treatments. They all were grazing arid-area rangelands with a limited amount of concentrate supplement, low (1% BW) or high (2% BW). Total energy expenditure (EE) was estimated by heart rate monitors for 48h after individual calibration by oxygen consumption with a face mask open-circuit respiratory system. Acid insoluble ash (AIA), as an internal marker, was used to estimate the individual intake and digestibility for 6 animals per treatment, while bags were used for total fecal collection. Increasing the concentrate supplement level had negative effects on forage intake and digestibility of grazing goats, while the contrary was observed in sheep. The reduction in goat’s digestibility was mainly attributed to the reduction in fiber fraction digestibility. However, grazing sheep supplemented with a high concentrate level consumed more forage and had a higher digestibility, including fiber fraction digestibility. Total EE was similar between animal species at a low supplementation level and significantly increased with a high level in sheep, but not in goats. Energy balance (EB) was negative and similar between animal species at a low supplementation level, while sheep reported positive and better EB than goats with a high level. In conclusion, supplementary feeding is essential to maintain the animals without deterioration while grazing arid-area rangelands but its effects varied between sheep and goats when supplied at a high level (2% BW).

Cinquante-deux femelles taries et non gravides, 26 chèvres de race Balady et 26 brebis de race Abuduleik ont été utilisées, dans un essai d’une durée de 2,5 mois, pour étudier l’effet de l’espèce animale et la supplémentation alimentaire sur l’ingestion, la digestion et l’utilisation de l’énergie. Les animaux de chaque espèce ont été divisés en deux traitements. Tous les animaux pâturaient sur des parcours des zones arides avec une quantité limitée de supplément de concentré niveau faible (1% de poids vif) ou niveau élevé (2% de poids vif)). La dépense énergétique totale (EE) a été estimée en utilisant un moniteur de fréquence cardiaque (HR) pendant 48h après un étalonnage individuel de la consommation d’oxygène avec un masque respiratoire facial ayant un système de circuit ouvert. Les quantités ingérées individuelles, de six animaux de chaque traitement, ont été déterminées en estimant la digestibilité (en utilisant les cendres insolubles dans l’acide (AIA) comme marqueur interne) et mesurant la production totale de fèces (sacs de collecte fécale). L’augmentation du niveau de supplémentation a eu des effets négatifs sur la consommation de fourrage et la digestibilité chez les chèvres au pâturage, alors que chez les brebis, le contraire a été observé. La diminution de la digestibilité chez chèvres est due principalement à la réduction de la digestibilité des fractions de fibres. Cependant, les brebis au pâturage et supplémentées avec le niveau élevé de concentré ont consommé plus de fourrage et ont eu une digestibilité supérieure (y compris la digestibilité de la fraction de fibres). L’EE totale a été similaire entre les ovins et les caprins avec le faible niveau de supplémentation, par contre, elle a augmenté significativement avec le niveau élevé de supplémentation chez les ovins en comparaison avec les chèvres. Le bilan énergétique (EB) a été négatif et similaire entre les deux espèces animales avec le faible niveau de supplémentation, tandis que les brebis ont eu un EB positif et meilleur que les chèvres avec le niveau élevé de supplémentation. En conclusion, la supplémentation alimentaire est essentielle pour maintenir les animaux sur parcours en zone aride sans détérioration, mais ses effets varient entre les ovins et les caprins avec le niveau élevé (2% PV) de concentré.

Mots-clés    

CAPRIN, DIGESTION, ENERGIE, OVIN, PARCOURS, PATURAGE, UTILISATION, ZONE ARIDE

Citer cet article    

Askar A.R., Salama R., El-Shaer H.M., Raef O. Effect of animal species and supplementary feeding on digestion and energy utilization by sheep and goats grazing arid-area rangelands. In : López-Francos A. (ed.), Jouven M. (ed.), Porqueddu C. (ed.), Ben Salem H. (ed.), Keli A. (ed.), Araba A. (ed.), Chentouf M. (ed.). Efficiency and resilience of forage resources and small ruminant production to cope with global challenges in Mediterranean areas. Zaragoza : CIHEAM, 2021. p. 447-451. (Options Méditerranéennes : Série A. Séminaires Méditerranéens; n. 125). 1. Joint meeting of the FAO-CIHEAM Networks on Sheep and Goats (Subnetworks on Nutrition and Production Systems) and on Mediterranean Pastures, 2019/10/23-25, Meknes (Morocco). http://om.ciheam.org/om/pdf/a125/00008041.pdf