The 20 million hectares that covered the Algerian rangelands were the preferred area for breeding a livestock estimated at 24 million head of which 80% were sheep. Examination of desertification sensitivity and biomass maps showed that more than 55% of rangelands were classified as desertification-sensitive and the average animal load was 5.6 ha/head. To combat desertification and support livestock needs, the HCDS had launched a rehabilitation program through the introduction of a forage plant Atriplex canescens. This study was conducted in the department of Djelfa, on a 947 ha plantation, dealing with 4 age groups (2, 5, 10 and 15 years old). For each age group, 3 parcels were selected. In each parcel, 20 plants were pre-selected. For each foot we measured the height and the 4 cardinal rays. Three individuals per parcel were selected on the basis of their membership of the mean ± SE range over the five measured parameters. Three control shrubs, 9 shrubs per age class, 2,340 soil tests and 2,080 contact points were treated under R 3.5.2. It appeared that in 2 years we saw an improvement in the state of the soil surface, in 10 years we noticed an improvement in the carbon level in the soil as well as the diversity indices tested. For the 15-year-old class, an increase in the total nitrogen rate was underlined with a decrease in diversity indices.

Les 20 millions d’hectares que couvrent les parcours Algérien sont l’espace de prédilection de l’élevage d’un cheptel estimé à 24 millions de têtes dont 80 % d’ovins. L’examen des cartes de sensibilité à la désertification et de biomasse, montre que plus de 55 % des parcours sont classés sensibles à la désertification et que la charge animale moyenne est de 5,6 ha/tête. Pour lutter contre la désertification et subvenir aux besoins du cheptel, le HCDS a lancé un programme de réhabilitation par l’introduction d’une plante fourragère Atriplex canescens. La présente étude est menée dans la wilaya de Djelfa sur une plantation de 947 ha, renfermant 4 classes d’âges (2, 5, 10 et 15 ans). Pour chaque classe d’âge, 3 parcelles ont été retenues. Dans chacune des parcelles, 20 pieds ont été présélectionnés. Pour chaque pied nous avons mesuré la hauteur et les 4 rayons cardinaux. Trois individus par parcelle sont sélectionnés sur leur appartenance à la moyenne ± l’écart type sur les cinq grandeurs mesurées. 3 pieds témoins, 9 pieds par classe d’âge, 2340 analyses de sol et 28080 points-contact ont été traités sous R 3.5.2. Il ressort qu’à 2 ans on assiste à une amélioration des états de la surface du sol, à 10 ans à une amélioration du taux de carbone dans le sol ainsi que des indices de diversité testés. Pour la classe des 15 ans, une augmentation du taux d’azote total est soulignée avec une diminution des indices de diversité.