One of the key challenges for the success of sheep breeding programmes is to achieve a wide farmer engagement, which in many cases, especially in sheep breeds, is far from being fully reached. Understanding farmer attitudes and its driving factors give key insights for designing extension activities aiming to increase farmers’ uptake of breeding tools. However, farmer attitudes towards breeding tools have only been studied in very few occasions. Here we investigated the attitude of Spanish and Greek sheep farmers towards breeding tools and the main factors affecting it. A farmer survey that includes a scale to measure farmers’ attitudes was designed. The survey included additional information on farm and farmer profiles. Data were analysed using multivariate statistical methods. Two hundred fifteen farmers from Greece and Spain completed the survey. We found large heterogeneity in farmers´ attitudes not only across countries and breeds but also within them. Although there were farmers with a clear positive attitude towards genetic and genomic breeding (n=58) and farmers with a very positive attitude towards traditional selection (n=58), the majority had a balanced attitude towards genetic and genomic breeding and traditional phenotypic selection (n=82). In both counties, farmers of business-oriented intensive farms (contrary to family or family business farms) tended to have the highest positive attitude towards genetic and genomic breeding compared to traditional selection. This study indicates the need of tailoring extension programs to demonstrate farmers the usefulness of genetic and genomic breeding tools to improve animal performance.

. L’un des défis principaux pour le succès des programmes d’amélioration ovine est de parvenir à un fort engagement des éleveurs, ce qui bien souvent, en particulier pour les races ovines, est loin d’être le cas. La compréhension des attitudes des éleveurs et de leurs facteurs déterminants nous donnent une perception fondamentale pour mettre au point des activités de vulgarisation visant à augmenter la maîtrise des outils d’amélioration par les éleveurs. Toutefois, les attitudes des éleveurs envers les outils d’amélioration n’ont été que rarement étudiées. Ici nous examinons l’attitude des éleveurs espagnols et grecs concernant les outils d’amélioration ainsi que les facteurs qui l’influencent. Une enquête sur les éleveurs a été conçue, incluant une échelle pour mesurer leurs attitudes. L’enquête comprenait une information additionnelle sur la ferme et les profils des éleveurs. Les données ont été analysées en utilisant des méthodes statistiques multivariées. Un total de 215 éleveurs grecs et espagnols ont rempli l’enquête. Nous avons trouvé une large hétérogénéité pour les attitudes des éleveurs, non seulement entre pays et races mais aussi entre eux. Bien que certains éleveurs avaient une attitude nettement positive concernant l’amélioration génétique et génomique (n=58) et certains autres très positive concernant la sélection traditionnelle (n=58), la majorité montraient une attitude mitigée envers l’amélioration génétique et génomique et la sélection phénotypique traditionnelle (n=82). Dans les deux pays, les éleveurs possédant des exploitations intensives de type entreprise (contrairement aux exploitations familiales ou exploitations de type entreprise mais familiales) tendaient à avoir l’attitude la plus positive concernant l’amélioration génétique et génomique en comparaison à la sélection traditionnelle. Cette étude indique le besoin de concevoir sur mesure les programnes de vulgarisation pour montrer aux éleveurs l’utilité des outils d’amélioration génétique et génomique afin d’augmenter les performances animales.