Improving milk production by using digestible fiber rich by-products would increase production efficiency and reduce environmental impact of sheep production. We hypothesized that prenatal and early life exposure to either starch from corn grain or highly digestible fiber from beet pulps and soy hulls would affect sheep response to the same feeds in mid-lactation. Two groups of 12 Sarda ewes each were exposed during the last two months of the prenatal life to two different isoproteic diets (one per group) and then fed the same diet during their growing phases and their first pregnancy. The diets were one glucogenic, being rich in starch from corn grains (S; 21% of starch and sugars, DM basis), the other lypogenic, being rich in digestible fiber from soy hulls and beet pulps (F; 9% of starch plus sugars, DM basis). In early lactation (until 54 DIM) all the 24 ewes received the same glucogenic S diet to support the lactation peak. From 55 to 160 days in milk (DIM) the ewes with S and F background, homogeneous per yield and BCS, were split to S or F total mixed rations (with 24%, S, and 13%, F, of starch plus sugars, DM basis), creating 4 groups of 6 ewes each: SS, SF, FS and FF based on the dietary sequence applied between prenatal life and parturition and between mid-lactation to the end of the experiment. Milk yield and composition were measured each 10 days and BCS every two weeks. Milk yield and composition were compared by using the PROC MIXED procedure of SAS for repeated measurements. At 55 DIM, milk production was (mean ± SE) 1.592 ± 0.096 kg/d per ewe and BCS was 2.85 ± 0.15. The S diet provided during early life and until parturition favored the production of fat and protein corrected milk (FPCMY) and a higher persistency on ewes fed the F diet compared to those fed the S diet during their mid lactation (1.483 ± 0.180 vs.1.143 ± 0.198 kg/d for SF vs. SS, respectively; P<0.05), whereas ewes with F background had no different milk persistency with both mid-lactating diets (1.269 ± 0.198 vs 1.198 ± 0.180 kg/d for FS and FF, respectively). BCS did not differed among groups at 160 DIM. On ewes exposed to S early in life, the use of F in mid-lactation was significantly associated to higher FPCMY compared to S ewes after 110 DIM (P=0.05). The positive effects of the exposure to glucogenic diets in early life suggest to investigate the hormonal and metabolic mechanisms underlying these results.

L’amélioration de la production de lait en utilisant des sous-produits riches en fibre digestible augmenterait l’efficience de la production et réduirait l’impact environnemental de la production ovine. Notre hypothèse est que l’exposition pendant la vie prénatale et le premier âge à, soit de l’amidon provenant de grains de maïs, soit de la fibre hautement digestible de pulpe de betteraves et d’enveloppes de soja influencerait la réponse des ovins à ces mêmes aliments à la mi-lactation. Deux groupes de 12 brebis sardes chacun ont été exposés pendant les deux derniers mois de vie prénatale à deux régimes isoprotéiques différents (un par groupe) et ont reçu ensuite le même régime pendant leurs phases de croissance et leur première gestation. Les régimes étaient, l’un glucogène, étant riche en amidon provenant de grains de maïs (S; 21% d’amidon et de sucres, sur base MS), l’autre lipogène, étant riche en fibre digestible provenant d’enveloppes de soja et de pulpe de betterave (F; 9% d’amidon et de sucres, sur base MS). Lors des premiers stades de lactation, jusqu’à 54 JEL (jours en lait) les 24 brebis ont toutes reçu le même régime glucogène S pour soutenir le pic de lactation. De 55 à 160 JEL les brebis à alimentation première S et F, homogènes pour le rendement et la note d’état corporel, ont été réparties entre les rations totales mélangées S ou F (avec 24%, S, et 13%, F, d’amidon et de sucres, sur base MS), créant ainsi 4 groupes de 6 brebis chacun: SS, SF, FS et FF basés sur la séquence de régime appliquée entre la vie prénatale et le vêlage et entre la mi-lactation jusqu’à la fin de l’expérience. La production de lait et sa composition ont été mesurées tous les 10 jours et la note d’état corporel toutes les deux semaines. La production de lait et sa composition ont été comparées par la procédure PROC MIXED de SAS pour des mesures répétées. À 55 JEL, la production de lait était de (moyenne ± ET) 1,592 ± 0,096 kg/j par brebis et la note d’état corporel était de 2,85 ± 0,15. Le régime S distribué pendant le premier âge et jusqu’au vêlage favorisait la quantité de lait corrigé pour la matière grasse et la protéine (FPCMY) et une plus forte persistance chez les brebis recevant le régime F comparées à celles alimentées au régime S pendant leur mi-lactation (1,483 ± 0,180 vs.1,143 ± 0,198 kg/j pour SF vs. SS, respectivement; P<0,05), tandis que les brebis à alimentation première F ne montraient pas de différences pour la persistance du lait avec les deux régimes de mi-lactation (1,269 ± 0,198 vs 1,198 ± 0,180 kg/j pour FS et FF, respectivement). La note d’état corporel ne différait pas entre groupes à 160 JEL. Sur les brebis recevant S pendant le premier âge, l’utilisation de F à la mi-lactation était significativement reliée à un FPCMY plus élevé en comparaison aux brebis S après 110 JEL (P=0,05). Les effets positifs de l’exposition aux régimes glucogènes lors du premier âge suggèrent que des recherches sont à mener sur les mécanismes hormonaux et métaboliques sous-jacents à ces résultats.