The Livradois-Forez (LF) is a small region of fairly low mountains in France where grazing livestock, mainly cattle, is largely based on grass. In this territory, goat farms are a minority but an attractive way to produce on small areas (fragmented and heterogeneous land) and use ecosystems with limited potential. The objective of this study was to analyse the diversity of goat farming systems (GFS) and assess their ecological intensification position. Semi-structured interviews were conducted with 18 farmers, a sample selected to cover the diversity of livestock forms in this territory. Our approach is constructed on three concepts: the farming system, the framework of the farming activity and agro-ecology for animal production. We identified four types of GFS operations discriminated by the place of goat livestock in the farm and the mobilization of available resources. We present and explain the correspondence between types of operations and ecologically-intensive practice profiles. We show the interest of the approach to identify what promotes or limits the development of these systems into more ecologically-intensive forms.

Le Livradois-Forez est une région de moyenne montagne où l’élevage d’herbivores, principalement bovin et largement basé sur l’herbe, prédomine. Dans ce territoire, les élevages caprins sont minoritaires mais apparaissent comme une voie intéressante pour produire sur de faibles surfaces (foncier éclaté et hétérogène) et utiliser des écosystèmes aux potentialités limitées. L’objectif de cette étude est d’analyser la diversité des fonctionnements de ces systèmes en cherchant à les positionner par rapport à une direction plus « écologiquement intensive ». Des enquêtes semi-directives ont été réalisées auprès de 18 éleveurs choisis pour couvrir au mieux la diversité des formes d’élevage dans ce territoire. Notre cadre d’analyse est basé sur trois concepts : le système d’élevage, le cadre d’exercice de l’activité d’élevage et l’agro-écologie en élevage. Nous identifions 4 types de fonctionnement discriminés par la place de l’atelier caprin dans l’exploitation et la mobilisation des ressources disponibles. Nous montrons la correspondance entre types de fonctionnement et profils de pratiques « intensives écologiquement » et l’explicitons. Nous discutons de l’intérêt du cadre d’analyse proposé pour comprendre ce qui favorise ou contraint l’évolution des systèmes d’élevage vers des formes écologiquement plus intensives.