In Mediterranean environment the traditional dairy sheep farming system is based on pasture. The aim of this work was to compare a pasture grazing system with an indoor management in dairy sheep to better understand the role of grazed pasture as principal feed source. The trial was carried out in N-W Sardinia, between July 2011 and May 2013. In both years, for each season, a 4 week observation period was assessed. Two groups of 16 animals belonging to Sarda breed, were raised with two contrasting managements: Traditional management (TM) and Confined management (CM). The TM group was managed 24 h at pasture and it received a supplementation of hay and commercial concentrate, CM group was raised indoor, with any access to pasture, and fed with hay and commercial concentrate. Preliminary results indicate better performance (milk yield and body condition score) in TM than CM group. Overall, the herbage on offer ranged between 0.2 t DM/ha in winter to 1.7 t DM/ha in spring, covering between 15 and 70%of total animal energy requirements.

En milieu méditerranéen le système traditionnel d’exploitation des brebis laitières est basé sur le pâturage. Le but de cette étude était de comparer un système traditionnel basé sur les prairies permanentes (TM) à un système dans lequel les brebis sont en stabulation toute l’année (CM), afin de mieux comprendre le rôle joué par les prairies. L’essai a été réalisé dans le NO de la Sardaigne, à 650 m d’altitude, entre Juillet 2011 et mai 2013. Deux groupes de 16 brebis de race Sarde ont été gérées dans chacun des deux systèmes. Les observations ont été réalisées durant 4 semaines par saison pendant deux ans. Le groupe TM a été géré 24 h au pâturage et il a reçu une complémentation de foin et de concentré, le groupe CM a été géré à l’intérieur et nourri avec du foin et du concentré. Les résultats préliminaires montrent une meilleure performance (production de lait et état corporel) dans le groupe TM que dans le groupe CM. Dans le système TM, la disponibilité d’herbe a varié entre 0,2 t MS/ha en hiver et 1,7 t MS/ha au printemps, couvrant entre 15 et 70% du total des besoins énergétiques de l’animal.