Fait partie de [OMA113]

2015 - 229 p.

Tertiary agricultural education in Australasia: where to from here?

Meinke H., Batt P.J., McKenzie B., Bonney L., Pratley J., Botwright Acuña T.

Agriculture, i.e. the ability to provide food reliably and efficiently for all, will remain the backbone of our economies. Although the relative economic importance of agriculture has diminished over time, its social and political importance has never been questioned. This special status of agriculture as a pillar of our societies means that we need to pay close attention to the way we teach and deliver agricultural curricula at university level. Agriculture is particularly important in Australasia, a region at the edge of SE Asia, where rapid population growth and demographic changes are putting unprecedented pressures on food systems. This paper examines the current state of tertiary agricultural education in Australasia and highlights some of the foreseeable trends that will drive educational policies for the next few decades. We conclude that the two major regional economies, Australia and New Zealand, share a responsibility and a desire to provide modern and forward-looking curricula that will equip graduates with relevant skill sets and make them ‘employment ready’. In Australia such graduate attributes have recently been negotiated via a broad, consultative process that resulted in the Agriculture Learning and Teaching Academic Standards (AgLTAS). The standards describe the nature and extent of the agricultural discipline as well as a set of Teaching and Learning Outcomes (TLOs) that were identified by potential employers as ‘business critical’: Knowledge, Understanding, Inquiry and Problem Solving, Communication and Personal and Professional Responsibility. Australia and New Zealand also have the governance and institutional infrastructure that will allow them to act as educational hubs for the region and be responsive to the training and development needs of their nearest neighbours. This should also assist countries such as Fiji and Papua New Guinea to reform their curricula and upskill their accademic workforce. Continuous and rapid changes in information technology requires constant curriculum review and renewal. Concepts such as on-line delivery, blended learning and flipped classrooms need to be part of curriculum delivery. A greater emphasis on pre-degree delivery and a greater responsiveness to articulated business needs is required to meet industry demand for a well-educated and skilled workforce. Satisfying market demands in the pre-degree space can create pathways for a future university education. The role of universities in providing tertiary education in agriculture that is aligned with market needs will require flexibility from administrators, staff, curriculum developers, industry and students.

L’agriculture, c.-à-d. le fait de pouvoir nourrir toutes les personnes de façon sûre et efficiente, sera toujours le pivot central de notre économie. Bien que l’importance économique relative de l’agriculture ait diminué au fil du temps, son importance sociale et politique n’a jamais été remise en question. Ce statut spécial de l’agriculture en tant que pilier de nos sociétés signifie qu’il est nécessaire d’accorder une attention spéciale à notre manière d’enseigner et de délivrer les programmes d’études en agriculture au niveau universitaire. L’agriculture est particulièrement importante en Australasie, une région située à partir de la pointe de l’Asie du Sud-Est, où une croissance rapide de la population ainsi que des mutations démographiques provoquent une pression sans précédent sur les systèmes alimentaires. Cet article fait l’état des lieux de l’enseignement agricole tertiaire en Australasie et met en relief certaines des tendances prévisibles qui configureront les politiques éducationnelles sur les décennies à venir. Notre conclusion est que les deux grandes économies régionales, l’Australie et la Nouvelle-Zélande, partagent la responsabilité et le désir d’offrir des programmes d’études modernes et tournés vers l’avenir permettant aux diplômés d’acquérir un ensemble d’aptitudes essentielles et les rendant aptes à occuper un emploi. En Australie, ces attributs que doivent posséder les diplômés ont récemment été définis à travers un vaste processus consultatif qui a débouché sur les normes AgLTAS (Agriculture Learning and Teaching Academic Standards). Ces normes décrivent la nature et l’étendue de la discipline Agriculture ainsi qu’un ensemble de Résultats d’Enseignement et d’Apprentissage (Teaching and Learning Outcomes – TLOs) qui ont été identifiés par les employeurs potentiels comme cruciaux dans le monde des affaires : Savoir, Compréhension, Investigation et Résolution de Problèmes, Communication et Responsabilité Personnelle et Professionnelle. L’Australie et la Nouvelle-Zélande possèdent également la gouvernance et l’infrastructure institutionnelle qui leur permettront d’agir en tant que pôles éducationnels pour la région et de répondre aux besoins de formation et de développement de leurs plus proches voisins. Ceci devrait également être d’utilité à des pays tels que les îles Fidji, la Papouasie et la Nouvelle-Guinée, pour réformer leurs plans d’études et remettre à niveau leur personnel académique. Les changements continus et rapides de la technologie de l’information exigent une révision constante et une rénovation des plans d’études. Des concepts tels que formation en ligne, formation semi-présentielle et classes inversées devront faire partie des programmes d’études délivrés. Il sera nécessaire d’insister davantage sur la formation pré-universitaire et sur une plus forte réponse aux besoins exprimés par le monde des affaires pour satisfaire la demande de l’industrie dans le sens d’une force de travail mieux formée et plus compétente. Satisfaire les demandes du marché dans l’espace pré-universitaire peut créer des parcours pour un futur enseignement universitaire. Le rôle des universités en vue d’apporter un enseignement tertiaire pour une agriculture qui s’aligne sur les besoins des marchés nécessitera une flexibilité de la part des administrateurs, du personnel, des développeurs de programmes d’études, de l’industrie et des étudiants.

Mots-clés    

AGRICULTURE, APPRENTISSAGE, ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, REFORME DE L'ENSEIGNEMENT

Citer cet article    

Meinke H., Batt P.J., McKenzie B., Bonney L., Pratley J., Botwright Acuña T. Tertiary agricultural education in Australasia: where to from here?. In : Romagosa I. (ed.), Navarro M. (ed.), Heath S. (ed.), López-Francos A. (ed.). Agricultural higher education in the 21st century : a global challenge in knowledge transfer to meet world demands for food security and sustainability . Zaragoza : CIHEAM, 2015. p. 67-79. (Options Méditerranéennes : Série A. Séminaires Méditerranéens; n. 113). International Conference : Agricultural Higher Education in the 21st Century, 2015/06/15-17, Zaragoza (Spain). http://om.ciheam.org/om/pdf/a113/00007598.pdf