Fait partie de [OMA113]

2015 - 229 p.

Are current agricultural educational models suitable to meet global challenges? Case study: Japan

Asanuma S.

The farm workforce in Japan has decreased from 14 million to 2.6 million farmers over the last 50 years. Currently, older people (over 65 years) comprises of 60% of the total farm workforce in Japan. This is very high compared to the total population of Japan, where this age group represents about 20% of the population. Thus, food production in Japan may become threatened in near future unless the farming structure is changed or reorganized. In vocational high schools less than 15% of total students study agriculture, and at universities only 2.5% or 5% of all students study agriculture, at either undergraduate or postgraduate level, respectively. To promote the interest of young students in the actual conditions of agriculture, it might help exposing them to on-farm management and difficulties of farmers in their vicinity. This might help them to better understand real farming problems and their potential solutions. University teachers and researchers also need to acquire and maintain sufficient practical skill suitable for teaching a practical curriculum. Nagoya University started a capacity building program for undergraduate students providing overseas study tours, while the Japanese Government supports capacity building of graduate students and young researchers via the Science and Technology Research Partnership for Sustainable Development (SATREPS) program. These are new initiatives designed to encourage young people to study sciences to solve farming problems.

Le secteur agricole japonais a vu sa population décroitre de 14 millions à 2,6 millions au cours des 50 dernières années. Actuellement, 60% de cette population est âgée (plus de 65 ans) ; un taux très élevé si on le compare à celui de la population totale du Japon pour la même catégorie d’âge qui est d’un peu plus de 20%. Dès lors, le secteur agricole risque de faire face à de graves problèmes dans un futur très proche s’il ne change ou ne se réorganise pas. Seul 15% des lycéens présents dans les lycées techniques et professionnels suivent une formation aux métiers de l’agriculture, et au niveau universitaire ce sont seulement 2,5% et 5% respectivement qui participent aux programmes de premier et second cycle d’études agricoles. Exposer les jeunes étudiants aux réalités de la vie agricole et organiser des rencontres avec les agriculteurs pourrait être un moyen de susciter leur intérêt pour les sciences liées à l’agriculture et leur faire comprendre les problèmes à résoudre dans ce secteur. De même, les enseignants et les chercheurs doivent suivre une formation les mettant directement au contact du terrain qui leur permettra d’encore mieux éduquer leurs élèves. L’université de Nagoya a débuté un programme de formation des capacités destiné aux étudiants de premier cycle avec voyage d’étude dans différents pays étrangers et le gouvernement japonais apporte son soutien aux jeunes chercheurs et aux étudiants de second cycle à travers le programme de partenariat de recherches scientifiques et technologiques pour le développement durable (SATREPS). C’est ce genre de nouvelles initiatives qui incitera les jeunes générations à étudier directement au contact du terrain.

Mots-clés    

AGRICULTURE, DEVELOPPEMENT DES CAPACITES

Citer cet article    

Asanuma S. Are current agricultural educational models suitable to meet global challenges? Case study: Japan. In : Romagosa I. (ed.), Navarro M. (ed.), Heath S. (ed.), López-Francos A. (ed.). Agricultural higher education in the 21st century : a global challenge in knowledge transfer to meet world demands for food security and sustainability . Zaragoza : CIHEAM, 2015. p. 59-66. (Options Méditerranéennes : Série A. Séminaires Méditerranéens; n. 113). International Conference : Agricultural Higher Education in the 21st Century, 2015/06/15-17, Zaragoza (Spain). http://om.ciheam.org/om/pdf/a113/00007597.pdf