Face à l'évolution historique, le secteur de la coopération agricole en Italie, et plus particulièrement en Emilie-Romagne, a cherché à s'adapter de façon continue aux différents contextes évolutifs. Cette capacité d'adaptation des structures coopératives, notamment agricoles, s'est manifestée à deux niveaux : celui du processus d'adaptation externe des coopératives face à leur environnement concurrentiel et celui du processus d'adaptation interne de l'organisation. Ceci dans un double objectif, celui de la performance économique couplée avec une performance sociale. Cet impératif de performance sociale, qui caractérise la coopération, a représenté un atout fondamental pour son développement. Cependant, il a aussi constitué le plus fort frein à l'investissement et donc à une modernisation continue des structures. Le cas des coopératives émiliennes peut être porté comme exemple de la réussite de ce paradoxe, alliant la performance économique à la performance sociale, ce qui pourra permettre de continuer la dynamique de modernisation du secteur agricole