Après avoir rapidement rappelé les thèses de Ricardo et Marx à propos de la répartition du revenu national entre la rente foncière agricole, le profit et les salaires, ce texte inachevé définit ensuite trois grands types de 'propriété' : la propriété collective, la propriété éminente de l'Etat et la propriété privée. Il résulte de cette étude que la question foncière peut être très diverse selon les Etats parce qu'elle est avant tout politique. Quelles que soient les sociétés, il convient d'analyser comment elles organisent leur agriculture en définissant leur système foncier. On peut dès lors définir l'analyse de la politique foncière pratiquée par les Etats comme un compromis institutionnel autour de trois pactes : territorial, budgétaire et socio-économique. Lorsque l'Etat d'un pays ou son opposition interne entend modifier le système de propriété, il en résulte des conflits politiques qui provoquent souvent des guerres civiles. Les politiques foncières agricoles qui vont se constituer dès le XIXème siècle, mais surtout au XXème, ont le même objectif : favoriser avant tout le développement industriel. Au XXème siècle, les trois grands types de politiques foncières : le système corporatiste fasciste, le système lénino-marxiste et le système capitaliste visent en principe à réduire ou à annuler la rente foncière par les prix du marché