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Montpellier et son environnement : une relation ville-campagne
L'analyse de la triple fonction de Montpellier, ville, capitale et technopole est complexe, elle est à replacer dans un débat région-département et capitale où les luttes d'influence sont vives, étant donné que l'enjeu final est le financement des investissements de Montpellier-technopole. Mais l'étude du développement économique de Montpellier, pôle d'activités (Euromédecine, Millénaire, Agropolis, Antenna et Héliopolis) englobe celle du district, comptant 14 communes ; elle montre la localisation des industries traditionnelles et des activités de pointe au centre de politiques publiques parfois divergentes et met en avant le dynamisme de petites entreprises de l'espace urbain et les stratégies de Montpellier relié aux réseaux nationaux et internationaux. Les relations de Montpellier avec les communes environnantes et les territoires ruraux hors district (et le Conseil Régional et Général) dont les stratégies de développement peuvent se classer en quatre catégories, dépendent des avantages économiques que ceux-ci espèrent retirer de l'innovation et du dynamisme montpellierains. La percolation, appliquée au développement territorial, ou filtrage, devrait permettre une réciprocité technopole-environnement. Comment redonner une place importante au rural alors qu'on constate une métropolisation grandissante ?.
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Mots-clés
COMMUNE, DEVELOPPEMENT LOCAL, FRANCE, RELATION VILLE CAMPAGNE, TECHNOPOLECiter cet article
Duché G. Montpellier et son environnement : une relation ville-campagne. In : Duché G. (ed.). Territoires en mutation : à la mémoire de Jean Le Coz. Montpellier : CIHEAM, 1994. p. 71-86. (Cahiers Options Méditerranéennes; n. 3). http://om.ciheam.org/om/pdf/c03/CI940559.pdf