M. Tounsi retrace l'évolution du secteur algérien depuis le début de la colonisation française. Il montre notamment comment une industrie de transformation relativement importante s'est mise en place afin de subvenir aux besoins de la métropole, essentiellement ceux en semoule de blé dur. L'auteur analyse ensuite la politique mise en oeuvre depuis l'Indépendance en s'intéressant plus spécifiquement aux activités de l'OAIC (Office Algérien Interprofessionnel des Céréales) et de la SNSEMPAC (Société Nationale des Semoules, Pâtes Alimentaires et Couscous). Il met l'accent sur les décalages survenus entre les prévisions du plan et des besoins en évolution rapide. Cette communication traite aussi bien des aspects qualitatifs que quantitatifs de la consommation de céréales. L'auteur note que l'importance de ces besoins a été sous-estimé, en raison de l'ampleur de la croissance démographique et de l'intensité de l'urbanisation. Par ailleurs, il note que, contrairement à ce qui est généralement avancé, le blé dur est resté la céréale prépondérante de l'alimentation humaine, et que l'on assiste à une consolidation de cette demande.