L'étude présentée est basée sur une enquête auprès de 250 exploitations de la région du Sersou. Dans cette région les exploitants se prémunissaient jusqu'à maintenant des risques climatiques importants par des investissements d'irrigation et par la recherche d'emplois extérieurs. Ces deux solutions étant limitées l'une par les conditions agro-écologiques et l'autre par l'exiguité du marché du travail, des expériences d'intensification ont été tentées qui sont décrites comme des réponses aux aléas climatiques. L'intensification céréalière et plus généralement celle des cultures en sec est peu pratiquée, sauf sur certaines grandes exploitations. La pratique de l'élevage ovin est une forme d'intensification qui oblige à adopter un système de culture qui va être progressivement dominé par la logique de cet élevage, mais elle est réservée aux grandes exploitations. Elevage bovin, aviculture et maraîchage sont d'autres tentatives d'intensification dont la réussite est très largement dépendante du marché et des conditions de production de ces produits dans d'autres régions de l'Algérie