Une étude morphophysiologique a été menée sur des espèces autochtones syriennes de blé dur et des cultivars améliorés. De grandes variations ont été trouvées pour la plupart des caractères étudiés. Les corrélations entre le rendement en grain et les autres caractères ont montré l'importance de la précocité et de la vigueur pendant la croissance précoce. Des variétés nouvellement mises au point ont montré de meilleures aptitudes au rendement que la race autochtone ('Haurani') et que la variété commerciale ('Gezira 17'). Le blé dur d'une façon générale avait une plus forte teneur en protéine, un poids de 1000 grains plus élevé, et une meilleure absorption de l'eau par la farine que le blé de printemps. Par contre, le blé de printemps avait une stabilité plus longue, ainsi qu'une meilleure fermeté de la pâte, que le blé dur. La qualité du grain chez le blé dur était meilleure lorsque celui-ci était semé dans des zones semi-arides (spécialement pour cent de protéine, degré d'absorption, et stabilité, fermeté de la pâte), tandis que les composantes de productivité étaient meilleures lorsqu'il était semé dans des zones irriguées et favorables (poids d'un hectolitre, poids de 1000 graines). Les résultats ont souligné l'importance d'une sélection pour la tolérance au stress en zones semi-arides, et pour la qualité du grain en zones irriguées et favorables.