L'utilisation de l'urée pour le traitement des pailles constitue une intéressante alternative à l'emploi de l'ammoniac anhydre - en particulier dans les pays en développement. Son efficacité repose d'une part sur l'intensité de l'uréolyse et d'autre part sur les effets de l'ammoniac produit sur la composition de la paille. L'apport d'énergie sous forme de soja augmente la vitesse de réaction d'uréolyse dans le cas de températures peu élevées et d'humidité faible - les conditions de traitement pour avoir une amélioration maximum de la valorisation de la paille sont surtout quantité d'urée (5 à 8 pour cent), température (15 à 25 pour cent), humidité (50 à 60 pour cent) ainsi que la répartition homogène de l'uréase et l'humidité du silo.