En Italie, la culture de la fève occupe la première place parmi les légumes secs, et la sixième place après la culture du blé, du maïs, de l'orge, de la betterave sucrière et de l'avoine. Elle est également au troisième rang parmi les légumes verts dont les graines sont ultilisées pour la consommation en frais (après les haricots verts et les petits pois), et au quatrième rang parmi les cultures fourragères semées en monoculture annuelle (après le maïs, le trèfle incarnat, et l'avoine). Malgré cette situation, la surface cultivée en fève diminue de 2,4 pour cent chaque année, passant de 558 000 ha en 1953 à 110 800 ha en 1988, et cette tendance continue. Les principaux facteurs limitants pour sa production sont : (a) la préférence grandissante accordée aux protéines animales par rapport aux protéines végétales dans le régime humain ; (b) la réduction du nombre d'animaux de labour (par exemple, le cheval) qui s'alimentent principalement de fèves sèches ; et (c) le nombre réduit de cultivars à haut rendement, résistants aux conditions adverses biotiques (Orobanche, aphide noir) et abiotiques (gelées, sécheresse), génétiquement stables et dont les semences soient certifiées. De grands efforts coordonnés de recherche ont été accomplis à l'échelle nationale sur les aspects théoriques et appliqués afin d'améliorer la productivité et de stopper cette tendance négative dans la culture de la fève.