In this paper, Data Envelopment Analysis (DEA) is used to assess the farm-level technical efficiency measures and sub-vector efficiencies for water use of a sample of irrigated farms based on surface wells in Smar watershed (South-Eastern Tunisia). In the study area, private irrigation schemes play an important role in rural development, but the water scarcity and the increasing pressure on these resources call for a more efficient water use. With the Data Envelopment Analysis (DEA) techniques used to compute farm-level technical efficiency measures and sub-vector efficiencies for water use, it was shown that under Constant Returns to Scale (CRS) and Variable Returns to Scale (VRS) specification, substantial technical inefficiencies, of 26 percent and 15 percent respectively, exist among farmers. The sub-vector efficiencies for water proved to be even lower, indicating that if farmers became more efficient using the technology currently available, it would be possible to reallocate a fraction of the irrigation water to other water demands without threatening the goal of surface wells irrigation. In a second stage critical determinants of sub-vector efficiency are determined using a Tobit model. Farm size, age of the household head, the number of years of schooling, the type of irrigation scheme, crop choice and the irrigation methods applied showed a significant impact on the subvector efficiency for water. Such information is valuable for extension services and policy makers since it can help guide policies towards increased efficiency.

Ce travail utilisela méthode DEA (analyse d'enveloppement des données) pour évaluer les mesures de l'efficacité technique à l'échelle de la ferme et l'efficacité allocative de l'utilisation de l'eau sur un échantillon d'exploitations irriguées utilisant des puits superficiels dans le bassin versant de Smar (Sud-est tunisien). Les techniques DEA ont montré que dans le cas des rendements d'échelle constants (REC) et des rendements d'échelle variables (REV), des inefficacités techniques significatives sont observées chez les exploitants, de 26 pour cent et 15 pour cent respectivement. L'efficacité allocative de l'eau s'est avérée être même plus faible, ce qui indique que si les exploitants pouvaient accroître leur efficacité en utilisant les technologies disponibles actuellement, une fraction de l'eau d'irrigation pourrait être réallouée à d'autres demandes sans pour autant compromettre l'objectif d'irrigation par les puits superficiels. Nous parcourons ensuite les déterminants critiques de l'efficacité allocative en appliquant le modèle Tobit. La taille de l'exploitation, l'âge du chef de ménage, le nombre d'années de scolarisation, le type de périmètre irrigué, le choix de la culture et les méthodes d'irrigation utilisées ont un effet significatif sur l'efficacité allocative de l'eau. Cette donnée est importante pour les vulgarisateurs et les politiciens dans la mesure où elle peut contribuer à orienter les politiques vers l'objectif d'une plus grande efficacité.