The present manuscript is an updated edition of previous reports about Mediterranean Fisheries included in the CIHEAM Annual Reports about Development and Agri-food Policies in the Mediterranean region. Based on available statistics (FAO, Eurostat, OCDE) and other information sources (e.g. GFCM reports), the report is a concise aggregated analysis of the sector on various aspects, i.e.: fishing fleets, employment, production (capture and aquaculture) in volume and value, trade and seafood consumption. Regarding fishing effort (measured by fishing vessels and capacity of fishing fleets), following an expansion up until the beginning of 1990s, from the mid 1990s both dimensions started to decrease, this reduction being especially important in fleets operating in other seas, such in the case of France, Spain and Morocco. When analysing total production (capture plus aquaculture) statistics show a more or less stable trend, due to a growing aquaculture sector (about 26% of total production volume) that compensates decreases in capture productions. The situation for capture fisheries (both for catches in the Mediterranean Sea -around 23% of total production in volume terms- and for catches by the countries in other seas) is worrying. Regarding the Mediterranean, although the remarkable drop in catches experienced by EU countries in the Mediterranean in the last ten years (28%) has been partially compensated by North African countries, total Mediterranean capture volumes in 2005 were 20% lower than in 1995. In a context with increasing population and a stagnant or reduced production, caused by the state of the resource, a future scenario of increased prices for fish products in the Mediterranean basin is likely. This involves positive (more added value for producers in the area), but also negative aspects (inflation pressure, pressure on the resources which become more valuable).

Le présent article est une édition actualisée de rapports antérieurs sur les pêches méditerranéennes faisant partie des rapports annuels du CIHEAM concernant le développement et les politiques agroalimentaires dans la région méditerranéenne. Basé sur les statistiques disponibles (FAO, Eurostat, OCDE) et sur d'autres sources d'information (p.e. rapports de la CGPM), ce rapport effectue une brève analyse du secteur, récapitulant plusieurs aspects, tels que : les flottilles de pêche, l'emploi, la production (capture et aquaculture) en volume et en valeur, le commerce et la consommation des produits de la mer. Concernant l'effort de pêche (mesuré en bateaux de pêche et en capacité des flottilles de pêche), après une expansion à partir du début des années 1990 jusqu'à la moitié des années 1990, ces deux constituants ont décliné. cette réduction étant particulièrement importante pour les flottilles intervenant dans d'autres mers, comme dans le cas de la France, de l'Espagne et du Maroc. Lorsque l'on analyse la production totale (capture plus aquaculture) les statistiques montrent une tendance plus ou moins stable, en raison de l'expansion du secteur aquacole (environ 26 % de la production totale en volume) qui compense la baisse des productions de capture. La situation pour les pêcheries de capture (à la fois pour les prises dans la Méditerranée - environ 23 % de la production totale en termes de volume - et pour les prises réalisées par les pays dans d'autres mers) est inquiétante. Concernant la Méditerranée, bien que la chute notable des prises subie par les pays de l'UE en Méditerranée sur les dix dernières années (28%) soit partiellement compensée par les pays d'Afrique du Nord, les volumes totaux de capture en Méditerranée en 2005 ont été de 20 % plus faibles qu'en 1995. Dans un contexte d'accroissement de la population et de production stagnante ou en baisse, causé par l'état de la ressource, il est probable qu'il y aura un scénario futur de prix à la hausse pour les produits de la pêche dans le bassin méditerranéen. Ceci implique des aspects positifs (plus de valeur ajoutée pour les producteurs de cette région), mais également des aspects négatifs (pression de l'inflation, pression sur les ressources qui seront plus appréciées).