Some 16 lucerne cultivars of various geographic origins (Europe, north Africa, USA, Australia), including recent varieties as well as traditional cultivars, were evaluated in a rainfed environment of southern Sardinia (long-term annual rainfall: 382 mm) with the following objectives: (i) to compare adaptation and summer survival of different germplasm types and dormancy classes (ranging from moderate to non-dormant); and (ii) to define a genetic base for future breeding of drought-tolerant varieties targeted to south European Mediterranean environments. Results are provided for two-year dry matter yield, stand density after the second summer, autumn dormancy rating and phenology. These preliminary results suggest that drought-tolerant material may preferably be located in south European landraces which evolved under rainfed, drought-stressed environments, or in US or Australian varieties which were selected in stress conditions. North-African landraces, mostly evolved under irrigated conditions, tended to be less adapted to drought-stress conditions.

Seize cultivars de luzerne de provenance géographique différente (Europe, Afrique du Nord, USA, Australie), comprenant soit des variétés récentes soit des cultivars traditionnels, ont été évalués dans un milieu pluvial de la Sardaigne méridionale (pluviosité moyenne : 382 mm) avec pour objectifs de : (i) comparer l'adaptation et la survie estivale de types différents de germoplasme et classes de dormance; et (ii) définir une base génétique pour la future sélection de variétés tolérantes à la sécheresse, convenable aux milieux méditerranéens de l'Europe méridionale. On rapporte la production de matière sèche dans deux saisons, la densité de couverture après le deuxième été, la dormance automnale et la phénologie des cultivars. Ces résultats préliminaires suggèrent que le germoplasme tolérant à la sécheresse peut être identifié surtout dans des écotypes de l'Europe méridionale évolués dans des milieux secs en pluvial, ou des variétés américaines ou australiennes sélectionnées dans des conditions de stress. Les écotypes nord-africains, évolués généralement dans des conditions d'irrigation, tendraient à être moins adaptés aux conditions sèches.