Fait partie de [OMA74]

2007 - 470 p.

Social organization, culture and use of landscapes by livestock

Provenza F.D.

The social facets of foraging typically are not considered in studies of food and habitat selection even though they are an indispensable part of the lives of most herbivorous mammals and of effectively managing landscapes. Through interactions with mother and peers, young animals learn what and what not to eat and where and where not to go in an environment, which collectively leads to the home-field advantage. The behavior of any individual is influenced as genes are expressed through interactions with social and biophysical environments, and experiences early in life markedly influence those relationships. Social organization leads to culture, wherein young animals learn from their ancestors through their mothers, and in the process the accumulated knowledge of how to use landscapes is passed from generation to generation. Cultures develop when learned practices contribute to the group's success in solving problems, and they evolve as individuals in groups discover new ways of behaving, as with finding new foods or habitats and better ways to use foods and habitats. Unfortunately, we have lost much of the knowledge of behavior used by our ancestors whose survival depended on hunting the wild herds and on domesticating ancestors of today's cattle, sheep, and goats. Our lack of appreciation of the social facets of foraging is apparent in the problems we encounter as we attempt to manage herbivores. Conversely, we can use knowledge of sociality to enhance management of landscapes to benefit soils, plants, herbivores, and people.

Les facettes sociales de la recherche d'aliment ne sont généralement pas considérées dans les études concernant la sélection de l'aliment et de l'habitat, bien qu'elles soient une partie indispensable de la vie de la plupart des mammifères herbivores et d'une gestion efficiente du paysage. A travers les interactions avec leur mère et leur congénères, les jeunes animaux apprennent ce qu'ils peuvent ou ne doivent pas manger, où ils peuvent ou ne peuvent pas aller dans leur milieu, ce qui mène collectivement à l'avantage de connaître le terrain. Le comportement de tout individu est influencé, car les gènes s'expriment à travers les interactions avec le milieu social et biophysique, et les premières expériences de la vie influencent notablement ces relations. L'organisation sociale mène à la culture, par laquelle les jeunes animaux apprennent de leurs ancêtres à travers leur mère, et ce faisant les connaissances accumulées concernant l'utilisation du paysage passent de génération en génération. Les cultures se développent lorsque les pratiques acquises contribuent à la réussite du groupe pour résoudre les problèmes, et permettent une évolution en tant qu'individus du groupe découvrent de nouveaux modes de comportement, tels que la recherche de nouveaux aliments ou habitats et une meilleure façon d'utiliser l'aliment et l'habitat. Malheureusement, nous avons perdu une grande partie des connaissances comportementales que possédaient nos ancêtres, dont la survie dépendait de la chasse de troupeaux sauvages et de la domestication des précurseurs de notre bétail actuel, bovins, ovins et caprins. Notre manque d'appréciation des facettes sociales de la recherche d'aliment est évident dans les problèmes que nous rencontrons lorsque nous voulons gérer les herbivores. En revanche, nous pouvons utiliser nos connaissances des faits sociaux pour améliorer la gestion des paysages au bénéfice des sols, plantes, herbivores, et populations humaines.

Mots-clés    

ANIMAL, APPRENTISSAGE ANIMAL, COMPORTEMENT ALIMENTAIRE, GESTION DE L'ENVIRONNEMENT, RECHERCHE DE NOURRITURE

Citer cet article    

Provenza F.D. Social organization, culture and use of landscapes by livestock. In : Priolo A. (ed.), Biondi L. (ed.), Ben Salem H. (ed.), Morand-Fehr P. (ed.). Advanced nutrition and feeding strategies to improve sheep and goat . Zaragoza : CIHEAM, 2007. p. 307-315. (Options Méditerranéennes : Série A. Séminaires Méditerranéens; n. 74). 11. Seminar of the FAO-CIHEAM Sub-Network on Sheep and Goat Nutrition, 2005/09/08-10, Catania (Italy). http://om.ciheam.org/om/pdf/a74/00800396.pdf