Selon les tendances démographiques et les projections de croissance d'ici à l'an 2025, près 60 % de la population mondiale pourraient souffrir d'un manque d'eau. Dans un proche avenir, dans la plupart des pays du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord, l'eau douce deviendra une ressource précieuse, qui devra être réservée uniquement à la boisson, à des fins industrielles à forte valeur ajoutée, et aux cultures de légumes frais consommés crus et aux salades. Dans la plupart pays arides, les cultures devront être irriguées de plus en plus et, éventuellement, uniquement, avec des eaux usées traitées à partir de procédés tels que le dessalement de l'eau de mer et eaux fortement saumâtres; la récupération des eaux de pluie, la collecte et le traitement des eaux usées; capture et la réutilisation des eaux de drainage agricole, d'extraction des eaux souterraines contenant une variété de sels. Les impacts économiques, sociaux et environnementaux d'une telle démarche sont évidents. Pour aider à la mise en place d'une telle politique, qui protège l'environnement et la santé publique, les gouvernements devront adopter une approche intégrée de la gestion des eaux, faciliter la participation du public, diffuser les connaissances existantes, favoriser les recherches et surveiller et faire respecter les normes.BN ISBN 2-85352-318-7