As a leading supplier of red meat in Algeria, sheep are the only animals of high economic value to be able take advantage of pasture areas, especially in the steppe. Despite the existence of other breeds, sheep farming is dominated by the Ouled Djellal breed, which is well adapted to the conditions of the environment. Nevertheless, the low productivity contributes to an insufficient production of red meat and little scientific work is devoted to it. In a previous work, we showed that, in this breed, birth weight influences preweaning growth. In the present study, we propose to measure the influence of weight at weaning on growth and check the ability of this breed to catch up with growth (compensating growth). For this purpose, thirty Ouled Djellal lambs, born in autumn and weaned at four months of age, were divided into two lots of fifteen according to their weight. The average daily gain of the “skinny” lot was 158 ± 14 g and 139 ± 8 g for the two periods ranging from 120 to 150 and 120 to 210 days of age respectively. That of the “Normal” lot was 130 ± 13 g and 98 ± 9 g for the two periods ranging from 120 to 150 and 120 to 210 days of age respectively. The growth rate is statistically different (p = 0.002) between the two groups for the period 120-210 days of age. All the lambs were fattened for three months under almost similar conditions, especially feeding. At the end of the post-weaning growth period at the seventh month of age, the lambs weighed 29.1 ± 5.1 kg for the light group and 36.4 ± 4.1kg for the heavy group (p = 0.109). This would confirm the ability of this breed to adapt to rearing conditions by, for example, an appreciable compensatory growth. This will constitute an additional parameter of adaptation of this breed to the conditions, often unfavorable for breeding. Further studies are needed to confirm and quantify this compensatory growth.

Premier fournisseur en Algérie de viande rouge, le mouton est le seul animal de haute valeur économique à pouvoir tirer profit des espaces de pâturage notamment la steppe. Malgré l’existence d’autres races, l’élevage ovin est dominé par la race Ouled Djellal bien adaptée aux conditions du milieu. Néanmoins, la faible productivité concourt à une insuffisance de la production de viandes rouges et peu de travaux scientifiques lui sont consacrés. Dans un précèdent travail, nous avons montré, chez cette race, que le poids à la naissance influence la croissance pré-sevrage. Dans la présente étude, nous nous proposons, cette fois ci, de mesurer l’influence du poids au sevrage sur la croissance et vérifier l’aptitude de cette race à rattraper sa croissance (croissance compensatrice). Pour ce faire, trente agneaux de race Ouled Djellal, nés en automne et sevrés à quatre mois d’âge, ont été répartis en deux lots de quinze selon le poids. Le lot 1 « Chétif » est constitué d’agneaux relativement Chétifs, alors que le lot 2 « Normal » est constitué des agneaux plus lourds. Le gain moyen quotidien du lot « Chétif » a été de 158 ± 14 g et 139 ± 8 g pour les deux périodes allant de 120 à 150 et de 120 à 210 jours d’âge respectivement. Celui du lot « Normal» a été de 130 ± 13 g et 98 ± 9 g pour les deux périodes allant de 120 à 150 et de 120 à 210 jours d’âge respectivement. La croissance est statistiquement différente (p=0,002) dans les deux groupes pour la période de 120 à 210 jours d’âge. La totalité des agneaux ont été engraissés durant trois mois dans des conditions d’élevage quasiment similaires, l’alimentation notamment. A la fin de la période de croissance post-sevrage, soit l’âge de sept mois, les agneaux des deux lots ont enregistré des poids statistiquement identiques (p = 0.109) soit 29,1 ± 5,1 kg le lot dit « Chétif » et 36,4 ± 4,1kg pour le lot «Normal». Ceci confirmerait l’aptitude de cette race à s’adapter aux conditions d’élevage par, notamment, une croissance compensatrice appréciable. Ce qui constituera un paramètre supplémentaire d’adaptation de cette race aux conditions, souvent défavorables d’élevage. Des études complémentaires sont nécessaires pour confirmer et quantifier cette croissance compensatrice.