Fait partie de [OMA114]

2016 - 541 p.

A traditional route of transhumant flocks in Northern Greece: Cultural aspects and economic implications

Ragkos A., Karatassiou M., Georgousis Z., Parissi Z., Lagka V.

Transhumance is still practiced in Greece, however a general trend of intensification of production often compels transhumant farmers to adopt innovations and modern standards. Within this context, only vertical flock movements are done by foot, while for longer distances trucks are generally used. This study presents the traditional route which was followed in the past by Sarakatsans – an ethnic group inextricably woven with the transhumant system in Greece, who spent winter in the plains of Chalkidiki (Central Macedonia) and moved to the mountain Kaimaktsalan in Western Macedonia in the summer (almost 250 km). Drawing from personal interviews of families who experienced these movements, we detect aspects of the everyday life of these people. Each stop (“konaki”) in this 24-day movement was linked with a particular chore: cheese making and selling, raw milk sales, shearing etc. The economic implications from the potential use of these traditional routes nowadays are two-fold. First, using partial budgeting, we conclude that considerable savings occur if farmers avoid the costly use of trucks; second, the costs of reestablishment and maintenance of these routes could be counterbalanced by alternative uses or the generation of environmental services.

La transhumance est encore pratiquée en Grèce, mais une tendance générale d’intensification de la production oblige souvent les éleveurs transhumants à adopter des innovations et des normes modernes. Dans ce contexte, seulement les mouvements “verticaux” sont faits à pied, tandis que pour les longues distances les camions sont généralement utilisés. Cette étude présente la route traditionnelle qui a été suivie dans le passé par les Sarakatsans - un groupe ethnique pratiquant traditionnellement la transhumance en Grèce -, qui passaient l'hiver dans les plaines de la Chalcidique (Macédoine Centrale) et se déplaçaient à la montagne Kaimaktsalan en Macédoine occidentale pendant l'été (près de 250 km). En menant des entretiens personnels avec des familles qui ont vécu ces mouvements, nous détectons les aspects de la vie quotidienne de ces personnes. Chaque arrêt ("Konaki") de ce mouvement de 24 jours a été lié à une corvée notamment: fabrication et vente du fromage, vente de lait, tonte des animaux, etc. Il y a deux types de conséquences économiques pour la réutilisation potentielle de ces routes traditionnelles. Tout d'abord, en utilisant la budgétisation partielle, nous concluons à des économies considérables si les éleveurs évitent l'utilisation coûteuse de camions. Deuxièmement, les coûts de re-création et l'entretien de ces routes pourraient être contrebalancés par d'autres utilisations ou par la génération de services environnementaux.

Mots-clés    

ELEVAGE EXTENSIF, PRODUCTION ANIMALE

Citer cet article    

Ragkos A., Karatassiou M., Georgousis Z., Parissi Z., Lagka V. A traditional route of transhumant flocks in Northern Greece: Cultural aspects and economic implications. In : Kyriazopoulos A.P. (ed.), López-Francos A. (ed.), Porqueddu C. (ed.), Sklavou P. (ed.). Ecosystem services and socio-economic benefits of Mediterranean grasslands. Zaragoza : CIHEAM, 2016. p. 345-348. (Options Méditerranéennes : Série A. Séminaires Méditerranéens; n. 114). 15. Meeting of the Mediterranean Sub-Network of the FAO-CIHEAM International Network for the Research and Development of Pastures and Fodder Crops, 2016/04/12-14, Orestiada (Greece). http://om.ciheam.org/om/pdf/a114/00007543.pdf