Grazing businesses need to develop an understanding of their greenhouse gas (GHG) budget and be able to assess the impact of alternative management options. In this study annual emissions of the three main agricultural GHGs (CO2, CH4 and N2O) were generated for contrasting management scenarios using 50-year simulations with a biogeochemical model in a sheep-grazing system of Northern Sardinia (Italy). Three stocking rates (0.21, 0.42 and 0.84 LSU ha-1 yr-1) combined with three N fertilization rates (0, 100, 150 kg N ha-1 yr-1) were assessed. CO2 emissions showed higher sensitivity to interannual weather variability than CH4 and N2O emissions, with the system holding its sink capacity but with lower rate of sequestration in the most arid years. When N rates did not exceed 100 kg ha-1, a trade-off can be identified between an adequate pasture production and relatively low GHG emissions. The analysis indicated that there is scope for grazing businesses to choose alternative management options to influence their GHG budget. Studies of this type are challenging for livestock industries and policy makers to work through.

L’évaluation des bilans de gaz à effet de serre (GES) dans les systèmes prairiaux pâturés vise à quantifier les émissions liées à la gestion de ces mêmes systèmes. Dans cette étude, un modèle biogéochimique de simulation a été utilisé pour générer les émissions annuelles des trois principaux GES agricoles (CO2, CH4 et N2O) d’un système prairial du nord de la Sardaigne (en Italie), pâturé par des moutons. Les valeurs de GES ont été estimées sur une période de 50 ans en simulant des scénarios contrastés de gestion. Trois taux de chargement animal (0,21, 0,42 et 0,84 UGB ha-1 an-1) ont été évalués, combinés avec trois taux de fertilisation azotée (0, 100, 150 kg N ha-1 an-1). Les émissions estimées de CO2 ont montré une plus grande sensibilité à la variabilité météorologique interannuelle que les émissions de CH4 et N2O. Globa le ment, le système maintient sa capacité de séquestration bien que celle-ci soit plus faible dans les années les plus arides. Lorsque le taux d’azote ne dépasse pas les 100 kg ha-1, la continuité de la production pastorale s’accompagne d’émissions de GES relativement faibles. L’analyse indique qu’il est possible, pour ce type de pâturages, d’opter pour des options alternatives de gestion influençant leur bilan de GES. Ces études posent des défis au secteur de l’élevage et fournissent des informations aux décideurs.