In Morocco, almonds cover 151 Kha producing 19.8 Kt of shelled nuts. This makes almonds rank 2nd after the olives in terms of area covered. Due to its rusticity, the almond tree is found in various ecological zones throughout Morocco, generating additional income to small farmers operating on marginal lands. The major diseases attacking almond orchards in Morocco are Monilia blossom blight (Monilia laxa), leaf curl (Taphrina deformans), anthracnose (Gleosporium amygdalynum) and shothole (Coryneum beijerinkii) while crown gall (Agrobacterium tumefasciens), nematodes (Meloïdogyne spp.) and Phytophthora root rot may occur in almond nurseries. The most prevalent pests on almonds remain the mites (Tetranychus spp., Briobia rubrioculus), the aphids (Myzus persicae, Brachycaudus amygdalinus, Hyaloperus pruni) that attack the foliage of almond, older and stressed almonds trees are subject to the attack of the Flat-headed Root Borer (Capnodis tenebrionis) and the bark beetles (Scolytus amygdali). While fungal diseases can be easily controlled through appropriate fungicidal sprays during critical periods, the flat-headed root borer and the bark beetle remain uncontrolled because of lack of registered appropriate pesticides that are cost effective to be used by the farmers. The Green Morocco Plan (Plan Maroc Vert) initiated in 2008 to enhance agricultural production in Morocco and ensure food security of the country, has opted for extending almond plantations to valorize marginal lands, thereby increasing farmers income while preserving soils from erosion in these areas. To ensure the success of the new plantations, certified disease and pest-free almond nursery stocks are promoted within the Green Morocco Plan.

Au Maroc, les amandiers sont cultivés sur 151 Kha et produisent 19,8 Kt de fruits décortiqués. Ceci place les amandes au deuxième rang après les olives en termes de surface. En raison de sa rusticité, on rencontre l’amandier dans diverses zones écologiques à travers le Maroc, permettant un revenu additionnel aux petits agriculteurs exploitant des terres marginales. Les principales maladies qui attaquent les vergers d’amandiers au Maroc sont la moniliose (Monilia laxa), la cloque de l’amandier (Taphrina deformans), l’anthracnose (Gleosporium amygdalynum) et la criblure (Coryneum beijerinkii) tandis que la galle du collet (Agrobacterium tumefasciens), les nématodes (Meloïdogyne spp.) et la pourriture des racines due à Phytophthora peuvent survenir en pépinières. Les ravageurs prévalents de l’amandier sont les acariens (Tetranychus spp., Briobya rubrioculus), les pucerons (Myzus persicae, Brachycaudus amygdalinus, Hyaloperus pruni) qui attaquent le feuillage de l’amandier ; les amandiers plus vieux et stressés font l’objet d’attaques du capnode (Capnodis tenebrionis) et du scolyte (Scolytus amygdali). Tandis que les maladies fongiques peuvent être facilement contrôlées par des nébulisations fongicides appropriées pendant les périodes critiques, les capnodes et scolytes restent incontrôlés en l’absence de pesticides enregistrés appropriés qui soient d’un bon rapport coût-efficacité et puissent être utilisés par les agriculteurs. Le Plan Maroc Vert, démarré en 2008 pour encourager la production agricole au Maroc et assurer la sécurité alimentaire du pays, a opté pour accroître les plantations d’amandier afin de mettre en valeur les terres marginales, augmentant ainsi le revenu des agriculteurs tout en protégeant les sols de l’érosion dans ces zones. Pour s’assurer du succès des nouvelles plantations, des porte-greffes d’amandier de pépinières, certifiés indemnes de maladies et de ravageurs, sont favorisés dans le cadre du Plan Maroc Vert.