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Water footprint assessment of sheep and goat production in the agro-pastoral production system in the region of Sidi Bouzid in Central Tunisia
There is an increasing concern on the continuous and rapid decrease of water availability across the whole territory particularly in central and southern Tunisia. This constraint is adversely affecting livestock production and the sustainability of different production systems. Agriculture is a major water-consuming sector. Small ruminants’ production is the main source of income of most of households in the region of Sidi Bouzid (semi-arid region in Central Tunisia). However, water scarcity is threatening this sector. This study aims to determine water footprint (WF) in the community of Zoghmar in Sidi Bouzid and to assess water use in sheep and goat farming, using a water footprint method compliant with life cycle assessment. A distinction is made between green, blue and grey water footprint, to make a comprehensive and complete overview of freshwater consumption and pollution. Data have been generated from a survey performed on a wide range of farms in this community. Three main factors driving the WF of meat: feed conversion efficiency (feed amount per unit of meat produced), diet composition and feed origin. Sheep and goat were raised under the agro-pastoral system. This study shows that the average WF of sheep meat is 6222 liter/kg of carcass for which 94% green, 5% blue and 1% grey. However, WF of goat meat averaged 4521 liter/kg of carcass. Proportions of water footprint categories are equal to those obtained with sheep. It is concluded that goat meat production is less water demanding than sheep confirming the common opinion that goat is better adapted to harsh conditions prevailing in arid and semi-arid region than sheep. Moreover, the water footprint of meat is determined mostly on the basis of feeds distributed to the animals, therefore the more low WF feeds, like cactus cladodes, are included in livestock’s diets the lower WF of meat would be recorded.
Il ya une préoccupation croissante quant à la diminution continue et rapide de la disponibilité des ressources hydriques constatée sur l’ensemble du territoire en particulier dans la Tunisie centrale et au sud. Cette contrainte est entrain d’affecter négativement le secteur d’élevage et la durabilité des systèmes de production. L’agriculture est un important consommateur d’eau. La production de petits ruminants est la principale source de revenus de nombreux petits éleveurs dans la région de Sidi Bouzid (semi-aride en Tunisie Centrale). Cependant, la pénurie d’eau menace ce secteur. L’objectif de notre étude est de déterminer l’empreinte eau (WF) dans la communauté de Zoghmar à Sidi Bouzid et d’évaluer l’utilisation de l’eau dans l’élevage ovin et caprin, en utilisant une méthode de l’empreinte eau conforme à l’évaluation du cycle de vie. Une distinction est faite entre l’eau vert, bleu et gris, pour faire un aperçu complet sur la consommation d’eau douce et la pollution. Les données ont été générées à partir d’une enquête réalisée sur un large éventail de fermes dans cette communauté. Trois principaux facteurs affectent l’empreinte hydrique de la viande: l’efficacité de conversion des aliments (quantité d’aliments par unité de viande produite), composition du régime alimentaire et le type de l’aliment incorporé dans la ration. Les ovins et les caprins sont élevés dans un système agro-pastoral. Cette étude montre que la valeur moyenne du WF de la viande de mouton est 6222 litres / kg de carcasse pour laquelle 94% d’eau verte, 5% d’eau bleue et 1% d’eau grise. Cependant, WF de la viande de chèvre est d’en moyenne 4521 litres / kg de carcasse. Les proportions des catégories d’eau sont égales à celles obtenues avec les moutons. Il est conclu que la production de viande de chèvre est moins exigeante en eau que les moutons ce qui confirme l’opinion commune que la chèvre s’adapte mieux aux conditions difficiles qui prévalent dans les régions aride et semi-aride que les moutons. En outre, l’empreinte eau de la viande est principalement déterminée en fonction de la nature des aliments distribués aux animaux, par conséquent plus les aliments incorporés dans la ration ont une faible WF tels que le cactus, plus le WF pour la production de la viande est faible.
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Mots-clés
SYSTEME AGROPASTORAL, VIANDECiter cet article
Ibidhi R., Ben Salem H. Water footprint assessment of sheep and goat production in the agro-pastoral production system in the region of Sidi Bouzid in Central Tunisia. In : Napoléone M. (ed.), Ben Salem H. (ed.), Boutonnet J.P. (ed.), López-Francos A. (ed.), Gabiña D. (ed.). The value chains of Mediterranean sheep and goat products. Organisation of the industry, marketing strategies, feeding and production systems. Zaragoza : CIHEAM, 2016. p. 381-386. (Options Méditerranéennes : Série A. Séminaires Méditerranéens; n. 115). Joint Seminar of the Subnetworks on Nutrition and on Production Systems of the FAO-CIHEAM Network for Research and Development in Sheep and Goats, 2015/06/16-18, Montpellier (France) . http://om.ciheam.org/om/pdf/a115/00007302.pdf