TY - EDBOOK PY - 2016/// AU - Ilbert H. AU - Hoxha V. AU - Sahi L. AU - Courivaud A. AU - Chailan C. TI - Le marché des plantes aromatiques et médicinales : analyse des tendances du marché mondial et des stratégies économiques en Albanie et en Algérie T2 - Options Méditerranéennes : Série B. Etudes et Recherches PB - Montpellier : CIHEAM / FranceAgriMer VL - 73 SP - 222 AB - Le CIHEAM-IAMM et FranceAgrimer ont choisi de coéditer cette étude réalisée afin de mieux appréhender les tendances du marché des plantes aromatiques et médicinales. L’analyse du marché mondial a porté sur les plantes en vrac de la base de données Comtrade. Ce marché de 3 milliards de dollars en 2014 connait un taux de croissance annuel élevé (9%). La Chine domine le marché des exportations avec près de 33% du marché mondial que ce soit en volume ou en valeur (période 2004-2014) et les Etats-Unis sont les premiers importateurs (10%). Deux pays méditerranéens émergent sur le marché mondial, l’Egypte et le Maroc. L’Albanie et l’Algérie ont fait l’objet d’enquêtes spécifiques, l’un exportateur et l’autre importateur. L’Albanie est un exportateur de longue date et exporte principalement de la sauge vers les Etats-Unis et l’Union Européenne. Les plantes sont une composante de la richesse nationale puisqu’elles représentent plus de 50% des exportations agricoles (hors élevage) en 2013 et emploient plus de 100 000 personnes. Entreprises exportatrices et collecteurs pilotent la chaîne de valeur et les producteurs-cueilleurs constituent une main d’œuvre vulnérable. Les stratégies des entreprises sont liées aux évolutions du marché extérieur. Les choix de commercialisation via les pays voisins ou les choix d’investissement dans les infrastructures de stockage et de transformation signalent des orientations stratégiques tournées vers l’efficacité, la traçabilité et la qualité. L’Algérie, pays importateur, s’approvisionne auprès du Pakistan, de l’Inde et de la Chine notamment en épices. Les circuits d’importations sont organisés et gérés par les transitaires non spécialisés en plantes. Le marché intérieur est informel et la filière est désorganisée sans organisation inter-professionnelle. Les herboristeries (estimées à 2 700) constituent un maillage d’approvisionnement et de distribution de plantes, mais les contraintes sont multiples (absence de statuts, de réseau formel, d’appui institutionnel, etc.). Si ce secteur a été marginalisé, l’exemple des politiques de signe de qualité et d’origine signale de nouvelles orientations possibles vers des marchés de niche (figues de Barbarie, caroubier etc.). La mise en place de mécanismes de co-régulation permettrait de mutualiser observations et analyses. Les questions de responsabilité de mise en marché, de traçabilité et de qualité sont des questions posées aux échelles locales, nationales, régionales et internationales. UR - http://om.ciheam.org/om/pdf/b73/b73.pdf ER -