TY - CHAP AU - Atti N. AU - Nefzaoui A. PY - 1995/// TI - Influence de l'état corporel à la mise bas sur les performances, le bilan énergétique et l'évolution des métabolites sanguins de la brebis Barbarine T2 - Body condition of sheep and goats: Methodological aspects and applications PB - Zaragoza : CIHEAM VL - 27 T3 - Options Méditerranéennes : Série A. Séminaires Méditerranéens SP - 25-33 A2 - Purroy A. AB - L'expérience a porté sur 16 brebis multipares de race Barbarine allaitant chacune deux agneaux. Huit brebis sont grasses et les huit autres sont maigres. Les premières ont un poids vif, 24 heures après la mise bas, supérieur à 48 kg et des notes d'état corporel (NEC) supérieures ou égales à 3. Pour les secondes, le poids vif est inférieur ou égal à 41 kg et les NEC sont inférieures à 2. Elles ont reçu individuellement et durant les 9 premières semaines d'allaitement, une ration composée de foin de vesce-avoine et d'aliment concentré. Les quantités de foin et d'aliment concentré, de même que la composition de celui-ci, sont ajustées toutes les semaines selon la production laitière de la semaine précédente pour couvrir tous les besoins protéiques théoriques, les besoins énergétiques d'entretien et 90 pour cent des besoins énergétiques de production laitière des brebis. La production laitière des brebis grasses (94 kg) est significativement (P inférieur à 0,05) supérieure à celle des maigres (64 kg). Les brebis grasses ont perdu 4,2 kg, 0,64 et 0,57 point en poids vif, note lombaire et note caudale respectivement. La perte est moins importante chez les maigres en poids vif (3,5 kg) et note lombaire (0,34; P inférieur à 0,01) et elle est du même ordre en note caudale (0,59). Durant les premières semaines, le bilan énergétique apparent est négatif chez toutes les brebis avec des valeurs absolues plus élevées chez les grasses, puis il devient nul durant les dernières semaines. En comptabilisant les pertes de poids vif, le bilan (corrigé) devient pratiquement nul chez les maigres et légèrement négatif chez les grasses. La teneur du sang en Bêta-hydroxybutyrate est plus élevée chez les brebis grasses que chez les maigres. La teneur initiale en acides gras libres est la même (0,84) chez les brebis des deux lots. Chez les grasses, elle a connu une augmentation significative (P inférieur à 0,01) jusqu'à la troisième semaine (1,48) puis elle a chuté. N1 - Seminar of the Working Group on Body Condition of Sheep and Goats of the FAO/CIHEAM Network on Sheep and Goats, 24-31 Mar 1994, Zaragoza (Spain) UR - http://om.ciheam.org/om/pdf/a27/96605590.pdf ER -