Les niveaux de production des terrains de parcours dans le Sahel des Doukkala se situent bien souvent au-dessous du niveau de production qui peut en être attendu, compte tenu des possibilités de mise en valeur de la zone. Pour améliorer cette situation, l'Administration des Eaux et Forêts a entrepris dès les années cinquante des travaux d'amélioration sylvopastorale, ayant pour objet l'augmentation du niveau de production fourragère des parcours, la lutte contre l'érosion éolienne, et la production de bois de feu pour les populations riveraines. Actuellement, des situations de réticence de la part des populations vis-à-vis de l'extension des périmètres d'amélioration sylvopastorale nous impose à mener une certaine réflexion sur les facteurs qui sont à l'origine de cette 'nouvelle donne' et par la suite nous permettre de dégager une approche en vue de pallier cette situation. A cet effet, et dans le but de contribuer à une réflexion pour l'organisation de l'activité sur le terrain, nous nous sommes basés sur l'approche systémique et recherche-développement pour la conception d'un système dont l'approche participative constitue la principale composante